Documentation Chikungunya

Chikungunya

Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés.

Le virus chikungunya (CHIKV) est un alphavirus de la famille des Togaviridae transmis par les moustiques Aedes.

Le virus chikungunya provoque une maladie avec des signes cliniques chez 72 à 92 % des personnes dans les 4 à 7 jours qui suivent la piqûre d’un moustique infecté. La mortalité due au virus est faible mais les conséquences de l'infection sont importantes.

Les signes cliniques incluent de la fièvre, des arthralgies (douleurs articulaires) et des myalgies (douleurs musculaires) invalidantes, des céphalées (maux de tête), des nausées et une éruption.

Les arthralgies sont souvent invalidantes, mais disparaossent généralement au bout de quelques jours ou de quelques semaines. La plupart des patients guérissent sans séquelles, mais dans certains cas les arthralgies peuvent persister pendant plusieurs mois ou même plusieurs années.

Cette maladie a quelques signes cliniques en commun avec la dengue et la maladie du virus Zika, ce qui peut entraîner un diagnostic erroné dans des zones où ces maladies cohabitent.

Le virus du chikungunya provoque souvent des épidémies brutales avec des taux d'attaque élevés, touchant un tiers à trois quart de la population dans les zones où le virus circule.

Les zones d’infection les plus à risque sont celles où les moustiques porteurs du virus du chikungunya sont endémiques, notamment en Amérique, en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent indien.

Une flambée majeure a sévi en 2015 dans plusieurs pays de la Région des Amériques. Au mois de septembre 2020, plus d’un million de cas avaient été recensés sur le continent américain et l’impact économique de la maladie est considéré comme extrêmement important. Cet impact devrait augmenter car les vecteurs du virus (les moustiques Aedes albopictus et Aedes aegypti) étendent leur territoire.

Il n’existe actuellement aucun vaccin préventif disponible, ni traitement efficace contre le chikungunya. Le traitement est essentiellement symptomatique. Cette maladie est donc un problème majeur de santé publique.

Source : Organisation mondiale de la santé.

Les recommandations vaccinales

Il n'existe pas de recommandations vaccinales actuellement. Des recherches sont en cours. Il existe en particulier un candidat vaccin (VLA1553) développé par le laboratoire Valneva, en phase 3 (premiers résultats publiés le 5 août 2021).

Les données de couverture vaccinale

Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés.

Le virus chikungunya (CHIKV) est un alphavirus de la famille des Togaviridae transmis par les moustiques Aedes.

Le virus chikungunya provoque une maladie avec des signes cliniques chez 72 à 92 % des personnes dans les 4 à 7 jours qui suivent la piqûre d’un moustique infecté. La mortalité due au virus est faible mais les conséquences de l'infection sont importantes.

Les signes cliniques incluent de la fièvre, des arthralgies (douleurs articulaires) et des myalgies (douleurs musculaires) invalidantes, des céphalées (maux de tête), des nausées et une éruption.

Les arthralgies sont souvent invalidantes, mais disparaossent généralement au bout de quelques jours ou de quelques semaines. La plupart des patients guérissent sans séquelles, mais dans certains cas les arthralgies peuvent persister pendant plusieurs mois ou même plusieurs années.

Cette maladie a quelques signes cliniques en commun avec la dengue et la maladie du virus Zika, ce qui peut entraîner un diagnostic erroné dans des zones où ces maladies cohabitent.

Le virus du chikungunya provoque souvent des épidémies brutales avec des taux d'attaque élevés, touchant un tiers à trois quart de la population dans les zones où le virus circule.

Les zones d’infection les plus à risque sont celles où les moustiques porteurs du virus du chikungunya sont endémiques, notamment en Amérique, en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent indien.

Une flambée majeure a sévi en 2015 dans plusieurs pays de la Région des Amériques. Au mois de septembre 2020, plus d’un million de cas avaient été recensés sur le continent américain et l’impact économique de la maladie est considéré comme extrêmement important. Cet impact devrait augmenter car les vecteurs du virus (les moustiques Aedes albopictus et Aedes aegypti) étendent leur territoire.

Il n’existe actuellement aucun vaccin préventif disponible, ni traitement efficace contre le chikungunya. Le traitement est essentiellement symptomatique. Cette maladie est donc un problème majeur de santé publique.

Source : Organisation mondiale de la santé.