Méningocoque B
Le 23 août 2022. Foyer d'hyperendémie de méningocoque B à Chambéry et dans l'Est lyonnais : campagne de vaccination des 16-24 ans avec Bexsero ou Trumenba et les enfants de moins de 2 ans avec Bexsero.
Au 1er février 2023, seule la région de l'Est lyonnais est considérée en hyperendémie (plus de 5 cas en moins de un an). la situation épidémiologique est actualisée sur le site de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes
Le 22 avril 2022. La vaccination contre les infections invasives à méningocoque B est recommandée pour tous les nourrissons avant l'âge de 2 ans.
Le méningocoque _(Neisseria meningitidis)_est une__bactérie très fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur. Elle est entourée d'une capsule composée de sucres (polyoside). La capsule est un facteur de virulence important du méningocoque car elle lui permet de résister aux défenses immunitaires de l'être humain ; sa composition détermine le sérogroupe du méningocoque. Chaque sérogroupe est désigné par une lettre majuscule. Parmi les douze sérogroupes décrits, les méningocoques A, B, C, W, X et Y sont les plus souvent responsables d'infections graves.
Le méningocoque est une bactérie sujette à de fréquentes variations génétiques par transformation et recombinaison. Ces phénomènes génèrent de nouveaux variants antigéniques qui peuvent entraîner l'émergence de souches épidémiques.
Le polyoside capsulaire est utilisé comme antigène vaccinal pour les méningocoques A, C, W et Y (à noter que d'autres antigènes sont utilisés pour fabriquer le vaccin contre le méningocoque B).
Le méningocoque est exclusivement retrouvé chez l'homme, où il se développe au niveau de la gorge (rhinopharynx), qui est à la fois la porte d'entrée, le lieu de vie et la voie d'élimination de cette bactérie. Sa transmission est interhumaine par les sécrétions rhino-pharyngées lors de contacts proches. Plus rarement, le méningocoque est transmis lors de rapports sexuels. Les personnes qui hébergent le méningocoque au niveau de leur gorge sont appelées "porteurs du méningocoque". On estime que 5 à 10% de la population sont porteurs asymptomatiques de méningocoque. Le taux de portage varie avec l’âge. Une méta-analyse a permis d’estimer le taux en fonction de l’âge : il passait de 4,5% chez les enfants, à 23,7% chez les jeunes adultes âgés de 19 ans, et diminuait ensuite pour atteindre 7,8% chez les personnes âgées de 50 ans et plus. Si l’acquisition d’un méningocoque conduit le plus souvent à un portage asymptomatique, elle est rarement suivie d’une infection invasive à méningocoque. Celle-ci peut se produire notamment lors de l’acquisition de souche hyper-invasive. La réceptivité de l’hôte (immaturité immunitaire du petit nourrisson ou facteurs d’immunosuppression) et une infection virale récente des voies aériennes (grippe) jouent également un rôle majeur dans la survenue d’une infection invasive à méningocoque (IIM).
Les formes cliniques principales d'infections invasives sont :
Le diagnostic est facile lorsque l’on est en présence d’un syndrome infectieux avec fièvre à début brutal, céphalées, vomissements et photophobie. Le purpura, la raideur méningée et l’altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Le diagnostic est plus difficile chez le nourrisson où seuls 32% des enfants de moins d'un an présentent une raideur de la nuque ; cette raideur de nuque est parfois remplacée par une hypotonie axiale. Les éléments cliniques évocateurs sont : le caractère grognon, les geignements, les troubles de la conscience, un comportement inhabituel ou un refus de l’alimentation. Chez le nourrisson le bombement de la fontanelle est associé à une forte probabilité de méningite.
Les septicémies qui ne sont pas obligatoirement associées à des méningites. Elles peuvent se compliquer de chocs septiques foudroyants et réaliser un tableau de Purpura fulminans (1/4 des IIM environ). Ce purpura se caractérise par la présence de taches qui s’étendent rapidement en taille et en nombre, avec au moins un élément nécrotique ou ecchymotique de plus de trois millimètres de diamètre associé à un syndrome infectieux sévère, non attribué à une autre étiologie. Il existe une altération de l'état général ainsi que des troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales et de la circulation périphérique). L’état de choc témoigne de l’extrême gravité de ce syndrome. Le purpura peut être précédé voire remplacé par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés: douleurs aux jambes, refus de marcher, troubles de la température et de la coloration des extrémités ou encore angoisse chez l’adolescent.
Même en cas de prise en charge précoce, ces infections peuvent conduire au décès ou laisser des séquelles importantes.
Des localisations extra-méningées plus rares doivent être connues et recherchées, comme les arthrites (septiques ou réactionnelles), endophtalmies, urétrites, péricardites, myocardites, tamponnade, épiglottes, pleurésies, pneumonies invasives confirmées par la découverte d’une bactériémie, formes abdominales (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées voire tableau pseudo chirurgical).
Les IIM entraînent, dans 10 à 20% des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée (10%) avec ou sans amputation, de déficit du neuro-développement (7% des cas), de surdité (4% des cas), d’épilepsie, de troubles visuels.
La létalité est de 10 à 12% en France.
Lors de la survenue d'un cas d'IMM, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché (moins d'un mètre) et en face-à-face avec le cas, dans les dix jours ayant précédé la survenue de l'IMM.
L'infection invasive à méningocoque est une maladie à déclaration obligatoire.
Les recommandations vaccinales
La mise au point de vaccins contre les méningocoques du sérogroupe Bfutdifficile en raison de la nature des antigènes capsulaires B : en effet, ceux-ci sont peu immunogènes et présentent des communautés antigéniques avec des composants du cerveau humain, ce qui a fait rejeter leur emploi. C'est pourquoi les chercheurs ont identifié des protéines de la bactérie capables de susciter une réponse immunitaires protectrice.
Les premiers vaccins méningococciques B protéiques ont été utilisés dans certains pays ou régions faisant face à une épidémie de méningite B. C'est notamment le cas du MenBVac, utilisé en France lors d'une épidémie de méningite B en Normandie.
Deux vaccins anti-méningococcique B sont disponibles en France (Europe): Bexsero etTrumenba.
Les recommandations générales
La vaccination contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupe B par Bexsero est recommandée chez l’ensemble des nourrissons depuis le calendrier vaccinal 2022 selon le schéma suivant : première dose à l’âge de 3 mois, deuxième dose à 5 mois et dose de rappel à 12 mois (M3, M5, M12).
La vaccination peut être initiée dès l'âge de 2 mois et doit être complétée avant l'âge de 2 ans. Deux doses de primovaccination doivent être administrées à au moins deux mois d'intervalle et une dose de rappel est nécessaire (cf rubrique schéma vaccinal)
Il est possible de co-administrer ce vaccin avec les autres vaccins du calendrier vaccinal en fonction de l'acceptabilité des parents et du médecin.
Les recommandations professionnelles
- Les personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque.
Les recommandations pour les voyageurs
Il n'existe pas de recommandation vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B pour les voyageurs à ce jour.
Les données épidémiologiques
1. Dans les zones tempérées
La plupart des cas surviennent en hiver. Des flambées localisées se produisent dans des espaces clos bondés (dortoirs, casernes, etc.). Les sérogroupes B et C prédominent dans les Amériques et en Europe où ils sont à l’origine de cas sporadiques et de petites bouffées épidémiques.
2. En France
En France, la majorité des cas d'infection invasive à méningocoque survient de manière sporadique (cas isolés).
Après 2 années de faible incidence, en lien avec les mesures mises en place avec la pandémie Covid-19, le nombre de cas d'infections invasives à méningocoques (IIM) repart à la hausse depuis octobre 2022 avec un pic précoce et élevé du nombre de cas d'IMM en décembre 2022.
En 2022, 84 cas d'infections invasives à méningocoque ont été déclarés en France, en grande majorité liées aux sérogroupes B (53% des cas), Y (23% des cas) et W (19% des cas), le séroupe C étant minoritaire (4% des cas).
En 2022, 10% des décès ont été rapportés parmi les cas d'infections invasives à méningocoque, soit une létalité équivalente à celle observée avant la pandémie.
On note également :
Une augmentation marquée des IMM Y et W en comparaison avec la période pré-pandémique COVID-19.
Une hétérogénéité dans l'âge des cas selon le sérogroupe, avec en particulier une part importante des IIM B et W chez les nourrissons, des IIM B et Y chez les 15-24 ans, et des IIM Y et W chez les 60 ans et plus.
Une hétérogénéité dans l’âge des cas selon le sérogroupe, avec en particulier une part importante des IIM B et W chez les nourrissons, des IIM B et Y chez les 15-24 ans, et des IIM Y et W chez les 60 ans et plus ;
L’émergence de souches à l’origine de phénomènes épidémiques et d’hyperendémie d’IIM B chez les jeunes adultes dans certaines régions ;
Une diversité clonale modifiée avec en particulier l’expansion des souches W du ST-9316 qui avaient été décrites dans les Hauts de France entre 2015 et 2018 ;
Une létalité plus élevée des IIM W par rapport aux autres sérogroupes, en partie liée à l’expansion des souches du ST-9316 ;
L’incidence très faible des IIM C avec l’installation probable d’une immunité de groupe liée à l’augmentation progressive de la couverture vaccinale chez les adolescents qui devra être maintenue dans le temps.
La recrudescence marquée des IIM pourrait s’expliquer par la reprise de la transmission des méningocoques dans une population avec une immunité diminuée compte-tenu d’une moindre exposition aux méningocoques pendant la période COVID-19, dans un contexte d’épidémies concomitantes d’infections virales respiratoires à la fin de l’année 2022.
La stratégie de vaccination contre les méningocoques sera prochainement réévaluée par la Haute Autorité de Santé (HAS) en s’appuyant sur l’évolution récente de l’épidémiologie des IIM.
( Source : Infections invasives à méningocoque en France en 2022 - Bulletin Santé Publique France -16 octobre 2023)
Les données de couverture vaccinale
Le 23 août 2022. Foyer d'hyperendémie de méningocoque B à Chambéry et dans l'Est lyonnais : campagne de vaccination des 16-24 ans avec Bexsero ou Trumenba et les enfants de moins de 2 ans avec Bexsero.
Au 1er février 2023, seule la région de l'Est lyonnais est considérée en hyperendémie (plus de 5 cas en moins de un an). la situation épidémiologique est actualisée sur le site de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes
Le 22 avril 2022. La vaccination contre les infections invasives à méningocoque B est recommandée pour tous les nourrissons avant l'âge de 2 ans.
Le méningocoque _(Neisseria meningitidis)_est une__bactérie très fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur. Elle est entourée d'une capsule composée de sucres (polyoside). La capsule est un facteur de virulence important du méningocoque car elle lui permet de résister aux défenses immunitaires de l'être humain ; sa composition détermine le sérogroupe du méningocoque. Chaque sérogroupe est désigné par une lettre majuscule. Parmi les douze sérogroupes décrits, les méningocoques A, B, C, W, X et Y sont les plus souvent responsables d'infections graves.
Le méningocoque est une bactérie sujette à de fréquentes variations génétiques par transformation et recombinaison. Ces phénomènes génèrent de nouveaux variants antigéniques qui peuvent entraîner l'émergence de souches épidémiques.
Le polyoside capsulaire est utilisé comme antigène vaccinal pour les méningocoques A, C, W et Y (à noter que d'autres antigènes sont utilisés pour fabriquer le vaccin contre le méningocoque B).
Le méningocoque est exclusivement retrouvé chez l'homme, où il se développe au niveau de la gorge (rhinopharynx), qui est à la fois la porte d'entrée, le lieu de vie et la voie d'élimination de cette bactérie. Sa transmission est interhumaine par les sécrétions rhino-pharyngées lors de contacts proches. Plus rarement, le méningocoque est transmis lors de rapports sexuels. Les personnes qui hébergent le méningocoque au niveau de leur gorge sont appelées "porteurs du méningocoque". On estime que 5 à 10% de la population sont porteurs asymptomatiques de méningocoque. Le taux de portage varie avec l’âge. Une méta-analyse a permis d’estimer le taux en fonction de l’âge : il passait de 4,5% chez les enfants, à 23,7% chez les jeunes adultes âgés de 19 ans, et diminuait ensuite pour atteindre 7,8% chez les personnes âgées de 50 ans et plus. Si l’acquisition d’un méningocoque conduit le plus souvent à un portage asymptomatique, elle est rarement suivie d’une infection invasive à méningocoque. Celle-ci peut se produire notamment lors de l’acquisition de souche hyper-invasive. La réceptivité de l’hôte (immaturité immunitaire du petit nourrisson ou facteurs d’immunosuppression) et une infection virale récente des voies aériennes (grippe) jouent également un rôle majeur dans la survenue d’une infection invasive à méningocoque (IIM).
Les formes cliniques principales d'infections invasives sont :
Le diagnostic est facile lorsque l’on est en présence d’un syndrome infectieux avec fièvre à début brutal, céphalées, vomissements et photophobie. Le purpura, la raideur méningée et l’altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Le diagnostic est plus difficile chez le nourrisson où seuls 32% des enfants de moins d'un an présentent une raideur de la nuque ; cette raideur de nuque est parfois remplacée par une hypotonie axiale. Les éléments cliniques évocateurs sont : le caractère grognon, les geignements, les troubles de la conscience, un comportement inhabituel ou un refus de l’alimentation. Chez le nourrisson le bombement de la fontanelle est associé à une forte probabilité de méningite.
Les septicémies qui ne sont pas obligatoirement associées à des méningites. Elles peuvent se compliquer de chocs septiques foudroyants et réaliser un tableau de Purpura fulminans (1/4 des IIM environ). Ce purpura se caractérise par la présence de taches qui s’étendent rapidement en taille et en nombre, avec au moins un élément nécrotique ou ecchymotique de plus de trois millimètres de diamètre associé à un syndrome infectieux sévère, non attribué à une autre étiologie. Il existe une altération de l'état général ainsi que des troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales et de la circulation périphérique). L’état de choc témoigne de l’extrême gravité de ce syndrome. Le purpura peut être précédé voire remplacé par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés: douleurs aux jambes, refus de marcher, troubles de la température et de la coloration des extrémités ou encore angoisse chez l’adolescent.
Même en cas de prise en charge précoce, ces infections peuvent conduire au décès ou laisser des séquelles importantes.
Des localisations extra-méningées plus rares doivent être connues et recherchées, comme les arthrites (septiques ou réactionnelles), endophtalmies, urétrites, péricardites, myocardites, tamponnade, épiglottes, pleurésies, pneumonies invasives confirmées par la découverte d’une bactériémie, formes abdominales (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées voire tableau pseudo chirurgical).
Les IIM entraînent, dans 10 à 20% des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée (10%) avec ou sans amputation, de déficit du neuro-développement (7% des cas), de surdité (4% des cas), d’épilepsie, de troubles visuels.
La létalité est de 10 à 12% en France.
Lors de la survenue d'un cas d'IMM, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché (moins d'un mètre) et en face-à-face avec le cas, dans les dix jours ayant précédé la survenue de l'IMM.
L'infection invasive à méningocoque est une maladie à déclaration obligatoire.
Références
- Introduction de Bexsero dans la campagne de vaccination contre le méningocoque B:14/P1.7,16 dans les départements de Seine-Maritime et de la Somme
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- Vaccination ciblée contre les infections invasives à méningocoque liées au clone B14:P1.7,16 du complexe clonal ST-32 avec les vaccins MenBvac et Bexsero dans le département des Pyrénées-Atlantiques
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- Poursuite de la campagne de vaccination contre le méningocoque B:14:P1.7,16 dans les départements de la Seine-Maritime et de la Somme
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- Avis du Haut Conseil de la santé publique relatif à l'utilisation du vaccin Bexsero
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- Rapport du Haut Conseil de la santé publique sur la place du vaccin Bexsero dans la vaccination contre les infections invasives à méningocoques B
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- Avis du HCSP relatif au schéma vaccinal par le vaccin MenBvac et à une éventuelle revaccination par Bexsero
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- Soliris : résumé des caractéristiques du produit
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- Avis du 25 juin 2014 de la commission de la transparence sur le vaccin Bexsero
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- Synthèse de l'avis du 25 juin 2014 de la commission de la transparence sur le vaccin Bexsero
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- Evaluation de la couverture vaccinale par le vaccin MenBvac en Seine Maritime et dans la Somme en 2013
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- Actualisation de l'avis relatif à l'antibioprophylaxie et la vaccination méningococcique des personnes traitées par éculizumab (Soliris® 300 mg solution à diluer pour perfusion)
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- Avis relatif à la nécessité de poursuivre les campagnes de vaccination contre le clone B :14 :P1.7,16 en Seine-Maritime, dans la Somme et les Pyrénées-Atlantiques
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- Instruction N° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque
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- Arrêté du 16 décembre 2014 ajoutant le Bexsero à la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux
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- Arrêté du 16 décembre 2014 ajoutant le Bexsero à la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics
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- Planète vaccination : infection invasive à méningocoque
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- Utilisation du carnet de vaccination électronique (CVE) de MesVaccins.net pour le renforcement de la pharmacovigilance des vaccins administrés au cours de la campagne de vaccination contre le méningocoque B avec Bexsero
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- Guide pour l'immunisation en post-exposition : vaccinations et immunoglobulines
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- Guide sur le stockage et la gestion des vaccins (CDC 2016)
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- Rapport sur la concertation citoyenne sur la vaccination
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- Résumé des caractéristiques du produit (RCP) du vaccin Bexsero - 25 juin 2018
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- INSTRUCTION N° DGS/SP/2018/163 du 27 juillet 2018 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque
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- Feuille de route - Recommandation vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B : Place du vaccin Trumenba
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- Feuille de route - Recommandation vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B : place du vaccin Bexsero
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- Sclérose en plaque et vaccinations
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- Enquête Infovac sur les infections invasives à méningocoque - Novembre 2019
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- Sclérose en plaque vaccinations Tableaux
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal en pratique chez les migrants primo-arrivants - Exemples en cas de statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal en pratique - Exemples en cas de statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu en population générale
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- Annexe 7 de l'IM n°507224/ARM/DCSSA/ESSD/PS du 30 juin 2020 - Fiches techniques des vaccinations inscrites au calendrier vaccinal 2020 - Classement par ordre alphabétique
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- HAS - Stratégie de vaccination pour la prévention des infections invasives à méningocoques : Le sérogroupe B et la place de BEXSERO
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- HAS - Stratégie de vaccination pour la prévention des infections invasives à méningocoques : Le sérogroupe B et la place de TRUMENBA
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- HAS - Avis n° 2021.0025/AC/SEESP du 1er avril 2021 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à l'édition 2021 du calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales
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- HAS - Stratégie de vaccination pour la prévention des infections invasives à méningocoques : Le sérogroupe B et la place de BEXSERO®
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- HAS - Stratégie de vaccination pour la prévention des infections invasives à méningocoques : Le sérogroupe B et la place de TRUMENBA®
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- HAS - Avis du 7 juillet 2021 (commission de transparence) - Vaccin méningococcique groupe B (recombinant, adsorbé) TRUMENBA, suspension injectable en seringue préremplie
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- HAS - Synthèse de l'avis du 7 juillet 2021 (commission de transparence) - Vaccin méningococcique groupe B (recombinant, adsorbé) TRUMENBA, suspension injectable en seringue préremplie
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- Calendrier vaccinal 2022 - Rattrapage des vaccinations de base recommandées pour les enfants à partir d'un an, les adolescents et les adultes jamais vaccinés hors Covid 19
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- ANSM - Vaccins et grossesse : information sur les vaccins disponibles et la conduite à tenir
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- Le méningocoque B : situation spécifique en cours en ARA
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- Mise à disposition de doses de BEXSERO® suspension injectable en seringue préremplie, initialement destinées au marché allemand
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- Calendrier vaccinal 2023 - Adultes
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- Calendrier vaccinal 2023 - Tableaux synoptiques
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - Chez les migrants primo-arrivants enfants de 6 à 13 ans
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - Chez les migrants primo-arrivants âgés de 14 ans et plus
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - En population générale
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- Vaccination contre les infections invasives à méningocoque - Calendrier vaccinal 2023
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- Calendrier vaccinal 2023 - Enfants et adolescents
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Calendrier simplifié 2023
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- Stratégie de vaccination contre les infections invasives à méningocoques - Révision de la stratégie contre les sérogroupes ACWY et B
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Vaccins contre cette maladie :
-
BEXSERO
Laboratoire : GSK Vaccines
DisponibleVaccin contre les méningococciques du sérogroupe B à 4 composants
Retour à la normale avec des doses destinées au marché français (plus de doses allemandes fournies). Vaccination de tous les nourrissons depuis avril 2022. Hyperendémie d'infections invasives à méningocoque B à Chambéry et dans l'Est lyonnais : campagne de vaccination des 16-24 ans. Mise à jour RCP du 25/02/2022 : la durée de conservation passe de 3 à 4 ans. Le 12 octobre 2022, de nouvelles données montrant l'efficacité de ce vaccin en vie réelle ont été ajoutées. Mise à jour du 23 mai 2023 : "Nature et contenu de l’emballage extérieur" et "Instructions d’utilisation de la seringue préremplie".
Infos➟
-
TRUMENBA
Laboratoire : Pfizer
DisponibleVaccin contre les méningocoques du sérogroupe B (recombinant, adsorbé)
Ce vaccin est commercialisé en France depuis le 21 septembre 2021. L'autorisation de mise sur le marché a été prononcée par l'Agence européenne des médicaments le 24 mai 2017. Une nouvelle recommandation vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B a été publiée par la Haute Autorité de santé le 2 juin 2021 (cf. paragraphe "Indications").
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