Augmentation des cas de paludisme dans la région des Amériques

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Selon l'Organisation panaméricaine de la santé, le nombre de cas de paludisme a augmenté dans plusieurs pays de la région des Amériques entre 2016 et 2017.

Une nouvelle mise à jour épidémiologique de l'Organisation panaméricaine de la santé, publiée le 30 janvier 2018, recommande aux pays des Amériques de renforcer les mesures de surveillance et de contrôle du paludisme.

Neuf pays (Colombie, Équateur, El Salvador, Guyana, Haïti, Honduras, Nicaragua, Panama et Venezuela) ont signalé une augmentation des cas en 2016 et cinq pays (Brésil, Équateur, Mexique, Nicaragua et Venezuela) ont signalé une augmentation en 2017.

Au Venezuela, le Centre national de liaison pour le Règlement sanitaire international a notifié à l'OPS qu'au cours des semaines 1 à 42 de 2017 il y avait eu 319 765 cas de paludisme, en augmentation par rapport aux 240 613 cas notifiés en 2016.

Le Brésil a notifié 174 522 cas de paludisme entre janvier et novembre 2017 dans la région amazonienne, en augmentation par rapport aux 117 832 cas notifiés en 2016. Au Nicaragua, les cas notifiés sont passés de 6 209 en 2016 à 10 846 en 2017.

La côte pacifique de la Colombie et la région amazonienne du Pérou sont parmi les régions où la transmission du paludisme est la plus élevée de la région et présentent des défis pour le contrôle de la maladie.

La mise à jour attire également l'attention sur les pays qui, bien qu'ils soient exempts de paludisme ou ont très peu de cas, ont signalé la transmission du paludisme autochtone en 2017. Cuba et le Costa Rica et le Honduras ont notifié des cas dans une zone sans transmission reconnue.

Des pays où la transmission a été significativement réduite au cours des dernières années, ont eu une augmentation des cas en 2017 : en Équateur 1 279 cas ont été signalés l'an dernier, et 926 en 2016 ; au Mexique 704 cas en 2017 et 514 au cours de la période précédente.

L'Organisation panaméricaine de la santé, bureau régional pour les Amériques de l'Organisation mondiale de la santé, exhorte les pays à renforcer les actions de surveillance et de contrôle de la maladie, en particulier les mesures liées au dépistage précoce des cas, au diagnostic rapide et le début immédiat du traitement.

Source : Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé.