La grippe H1N1 sème la panique en Ukraine

Publié le 1 nov. 2009 à 17h44

Biographie

- Professeur agrégé du Val-de-Grâce, professeur invité à l'Université de Bordeaux.

Liens d'intérêt

- Aucune perception de rémunération ou de tout autre avantage de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.
- Aucune rémunération ou avantages reçus de l'industrie pharmaceutique.
- Déclaration mise à jour le 12 avril 2023.

Ioulia Timochenko, premier ministre, a tenté de calmer la population effrayée par les mesures drastiques décrétées par son gouvernement. Elle les appelle toutefois à confectionner leurs propres masques. Le contraste est saisissant. Alors qu'en France la ministre de la Santé bataille pour encourager la population à se faire vacciner contre la grippe H1N1, les Ukrainiens ont pris d'assaut samedi les pharmacies pour obtenir des soins. La veille, le gouvernement avait annoncé des mesures drastiques et inédites en Europe pour contrer l'épidémie après l'apparition d'un premier cas mortel. La fermeture des écoles a été décrétée pour trois semaines et les rassemblements publics ont été annulés. Depuis, au moins trois autres personnes sont décédées dans le pays, tandis que quatorze cas d'infection ont été confirmés, alimentant un sentiment de panique.