En de France métropolitaine, la Direction générale de l'alimentation du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation a notifié le 13 novembre 2019 à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) 2 foyers d'infection à virus West Nile (WN, ou virus du Nil occidental) chez des chevaux.
Le diagnostic a été confirmé par détection des anticorps IgM par technique d'immunocapture ELISA à l'ANSES, Laboratoire de santé animale, site de Maisons-Alfort (laboratoire régional de référence).
Rappels sur le virus West Nile
Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue.
West Nile appartient à la famille des Flaviviridae du genre flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui jouent le rôle d'animaux réservoirs de virus. La transmission du virus se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex : après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.
Dans la majorité des cas (80 %), l'infection par virus West Nile est asymptomatique. Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l'apparition brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'adénopathies du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.
Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.
Pour se protéger il est conseillé au voyageur :
Conformément à la directive 2014/110 / UE de la Commission européenne, les donneurs potentiels de produits sanguins doivent être différés de 28 jours après avoir quitté une zone de risque d'infections acquises localement, à moins que les résultats d'un test individuel d'acide nucléique ne soient négatifs.
Source : Organisation mondiale de la santé animale.
Référence principale :
Référence principale :