Aux Etats-Unis, les responsables de la santé du Massachusetts ont enregistré la dernière semaine 4 nouveaux cas humains d'infection à virus West Nile (WN ou virus du Nil occidental), ce qui porte le total annuel à 7 dans cet État.
Les responsables ont déclaré que 3 hommes (40 ans, 60 ans et 80 ans) et une femme de moins de 19 ans étaient infectés. Les hommes ont tous été exposés au virus dans le comté de Middlesex. La femme a été exposée dans le comté de Bristol, selon un communiqué de presse du département de la santé publique du Massachusetts.
Rappels sur le virus West Nile
Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue.
Le virus West Nile appartient à la famille des Flaviviridae et au genre flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui jouent le rôle d'animaux réservoirs de virus. La transmission du virus se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex : après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.
Dans la majorité des cas (80 %), l'infection par virus West Nile est asymptomatique. Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l'apparition brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'adénopathies du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.
Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1 % des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.
Pour se protéger il est conseillé au voyageur :
Conformément à la directive 2014/110 / UE de la Commission européenne, les dons de sang doivent être différés de 28 jours après avoir quitté une zone de risque d'infections acquises localement, à moins que les résultats d'un test individuel (détection directe du génome viral) ne soient négatifs.
Source : ProMED.
Référence principale :
Référence principale :