Le point sur le syndrome respiratoire du Moyen-Orient à Coronavirus (MERS-CoV)

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Depuis le début 2020, 61 cas de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) ont été signalés au 6 octobre, principalement en Arabie Saoudite. Aucun nouveau cas n'a été signalé depuis plusieurs mois.

Cinquante sept cas (dont 20 décès) sur 61 ont été signalés en Arabie Saoudite dont près de la moitié à Riyad. Cinquante cas étaient des cas primaires, tandis que les autres sont des infections associées aux soins. Environ un tiers des cas primaires a fait état d'un contact avec des chameaux.

Les autres cas ont été observés aux Émirats arabes unis et au Qatar.

Depuis 2012, plus de 2 500 cas de MERS ont été signalés dans le monde, dont 935 décès.

Rappels sur le syndrome respiratoire du Moyen-Orient à Coronavirus(MERS-CoV):

Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient(MERS) est une maladie respiratoire virale due à un nouveau coronavirus (MERS-CoV) détecté pour la première fois en 2012 en Arabie saoudite. Les coronavirus constituent une vaste famille de virus pouvant provoquer des maladies diverses chez l'homme, allant du rhume banal au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

  • Le MERS-CoV se transmet principalement de l'animal à l'être humain, mais la transmission interhumaine est également possible.
    De l'animal à l'être humain, il semble que l'être humain contracte l'infection par contact direct ou indirect avec des dromadaires infectés.
    D'une personne à l'autre
  • Le MERS-CoV ne se transmet pas facilement d'une personne à l'autre sauf contact rapproché, comme lors des soins cliniques dispensés à un patient infecté sans de strictes mesures d'hygiène. Jusqu'à présent, la transmission interhumaine est restée limitée et a été observée entre les membres d'une même famille, les patients et les agents de santé.

Les signes cliniques habituels de l'infection à MERS-CoV sont la fièvre, la toux et/ou des difficultés respiratoires. La présence d'une pneumonie apparaît fréquemment à l'examen du patient. Des symptômes gastro-intestinaux, dont la diarrhée, ont également été signalés. Les formes graves de la maladie peuvent entraîner une insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique et une prise en charge dans des services de soins intensifs.
Chez certains patients, la maladie a entraîné des défaillances organiques, notamment rénales, ou un choc septique. Le virus semble provoquer des formes plus graves de la maladie chez les sujets immunodéprimés, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie chronique, telle que diabète, cancer ou maladie pulmonaire chronique. Le taux de mortalité est d'environ 35%, ce qui pourrait être néanmoins une surestimation, les cas bénins pouvant échapper aux systèmes de surveillance actuels.

Source : Outbreak News Today.

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