Nouveaux cas de syndrome pulmonaire à Hantavirus signalés au Chili Médecine des voyages

Publié le 29 déc. 2021 à 18h02

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au Chili, le secrétariat ministériel régional de santé (SEREMI) de la région du Maule a confirmé le 1er décès de la saison causé par un Hantavirus transmis par le rat du riz à longue queue (Oligoryzomys longicaudatus), qui apparaît principalement en été. Il s'agit d'un homme de 33 ans qui a contracté la maladie dans les contreforts de Teno

Il a également été confirmé que 2 autres personnes - un homme de 32 ans de Molina qui a été infecté lors d'une excursion et un autre homme de 36 ans résidant à Retiro - ont été hospitalisées. Un décès a été signalé.

L'Hantavirus impliqué dans ces cas est sans aucun doute le virus Andes dont l'hôte rongeur réservoir est le rat du riz à longue queue (Oligoryzomys longicaudatus), qui est endémique dans une grande partie du centre et du sud du Chili.

Rappels sur les Hantavirus du Nouveau Monde :

Le syndrome pulmonaire à hantavirus est une maladie pulmonaire grave causée par un Hantavirus, virus appartenant à la famille des Bunyaviridae.

Les symptômes surviennent généralement 2-4 semaines après l'exposition au virus. Les premiers symptômes sont la fatigue, la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête. Puis 1 à 5 jours après le début des symptômes se produit le syndrome pulmonaire à hantavirus qui associe toux et difficulté à respirer.
Il n'y a pas de traitement spécifique ni de vaccin.

L'animal réservoir est un rongeur dont l'espèce varie selon les régions du monde, l'homme est un hôte accidentel de ces virus qui peuvent être transmis par inhalation d'aérosols contaminés par les excréments ou l'urine des rongeurs infectés, par contact direct avec les rongeurs infectés vivants ou morts ou avec les matières fécales ou l'urine de ces rongeurs.

Source : ProMED.