L'Afrique du Sud lance une alerte au paludisme Médecine des voyages

Publié le 26 jan. 2022 à 23h06

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Bien que l'Afrique du Sud entre dans sa saison de paludisme, de nombreux cas de paludisme sont diagnostiqués à tort comme étant du COVID-19. Le paludisme et le COVID-19 présentent des symptômes précoces non spécifiques similaires, notamment de la fièvre, des frissons, des maux de tête, de la fatigue et des douleurs musculaires. Le paludisme non diagnostiqué et non traité évolue rapidement vers une maladie grave, avec une issue potentiellement fatale.

Toute personne présentant de la fièvre ou un syndrome grippal, si elle réside dans une zone à risque de paludisme dans le Limpopo, le KwaZulu-Natal et le Mpumalanga ou si elle a voyagé dans une zone à risque de paludisme, en particulier au Mozambique, au cours des six dernières semaines, doit être testée pour le paludisme par examen microscopique d'un frottis sanguin ou par un test de diagnostic rapide du paludisme. Si le test est positif, le patient doit être mis sous traitement antipaludéen immédiatement.

Source : Outbreak News Today.