L'anisakiase au Japon Médecine des voyages

Publié le 13 juin 2022 à 17h09

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au Japon, les autorités sanitaires de la préfecture de Saga avaient annoncé le 13 mai 2022 un cas d'intoxication alimentaire par le parasite anisakis (nouvelle n°19230 du 18 mai 2022).

Plus de 100 cas d'anisakiase, intoxications alimentaires causées par des poissons contaminés par des parasites sont apparus dans 27 régions autonomes du Japon, selon un signalement de la télévision japonaise le 6 juin 2022.
Le maquereau, la bonite et le sashimi sont les plus susceptibles de poser problème. La Japanese Association for the Prevention of Food Poisoning estime que le réchauffement climatique a augmenté la température de l'eau de mer ces dernières années, créant un environnement favorable à la croissance des anisakis.

La prévention repose sur :

  • la cuisson à cœur du poisson de mer frais.
  • pour les amateurs de poisson cru, il est conseillé la congélation pendant 7 jours dans un congélateur domestique. 
  • une éviscération rapide du poisson après l'achat est conseillée.
  • pour les individus souffrant d'allergie aux antigènes anisakiens, l'éviction alimentaire est la seule solution.

Source : ProMED.