Le point sur la listériose au Danemark Médecine des voyages

Publié le 27 juin 2022 à 23h22

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au Danemark, les autorités sanitaires danoises enquêtent sur 3 épidémies distinctes à Listeria monocytogenes qui ont touché près de 30 personnes, dont 8 décès signalés. Le Statens Serum Institut, la Danish Veterinary and Food Administration (Fødevarestyrelsen) et le DTU Food Institute sont à la recherche des sources de ces épidémies.

  • La première épidémie a été rapportée à la fin du mois de mai 2022 (nouvelle n°19367 du 10 juin 2022) dans la région de Hovedstaden et a touché 9 personnes, toutes ont été hospitalisées et 4 sont décédées. Les souches étaient du génotype ST37.
  • Lors de la 2e épidémie, 12 personnes ont été infectées par le même type de listeria depuis octobre 2020 ; 2 cas ont été signalés en 2020, 9 en 2021 et 1 en 2022. Les patients sont 7 hommes et 5 femmes de plus de 70 ans et ils vivent à travers le pays; 3 personnes sont décédées et tous ont été hospitalisés. Le séquençage complet du génome des bactéries isolées des personnes malades a montré qu'elles étaient étroitement liées et du génotype ST11.
  • Lors de la 3ème épidémie, 7 personnes ont été infectées par le même type de listeria (génotype ST8) depuis octobre 2021. Un cas a été enregistré en 2021, et en 2022 il y a eu 2 cas en avril, 1 en mai et 3 en juin 2022. Les malades sont 4 hommes et 3 femmes de plus de 50 ans et ils vivent dans tout le pays; une personne est décédée et tous les malades ont été hospitalisés.

L'enquête sur les antécédents alimentaires de ces patients n'a pas encore permis d'identifier une source.

Source : ProMED.