Au Japon, le gouvernement préfectoral d'Ibaraki signale un cas d'anisakiase chez une femme d'une quarantaine d'années qui a mangé plusieurs sortes de poissons crus au restaurant de sushi Kaiten-zushi Morita, près du marché aux poissons de Nakaminato, dans la ville préfectorale de Hitachinaka.
Elle a été admise dans un établissement médical de Tsukuba, également dans la province d'Ibaraki, tôt le lendemain matin, après s'être plainte de symptômes tels que des douleurs d'estomac et des maux de tête. Elle a ensuite été testée positive à l'anisakiase.
Rappels sur l'anisakiase :
Plusieurs dizaines de cas d'anisakiase sont signalés chaque année au Japon. Le maquereau, la bonite et le sashimi sont les plus susceptibles de poser problème. La Japanese Association for the Prevention of Food Poisoning estime que le réchauffement climatique a augmenté la température de l'eau de mer ces dernières années, créant un environnement favorable à la croissance des anisakis.
L'anisakiase ou anisakidose est une parasitose cosmopolite, due à un nématode du genre Anisakis, observée surtout au Japon (après consommation de sushi et de sashimi), en Scandinavie (foies de cabillaud), aux Pays-Bas (harengs conservés ou Maatjes) et le long de la côte Pacifique de l'Amérique du Sud (ceviches).
Le parasite, qui au cours de sa vie passe par des poissons et des mammifères marins peut infecter les êtres humains par consommation de poisson cru infecté.
La prévention repose sur :
Source : Outbreak News Today
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