L’ulcère de Buruli (UB) a été signalé dans 33 pays d’Afrique, des Amériques, d’Asie et du Pacifique occidental. À l’exception de l’Australie et du Japon, la plupart des cas surviennent dans des régions tropicales et subtropicales. L’UB est dû à un bactérie présente dans l’environnement, Mycobacterium ulcerans. Son mode de transmission est mal connu.
En Australie, dans les années 1990, l'épidémiologie de l'UB a changé et le nombre de cas a commencé à augmenter autour de la grande ville métropolitaine de Melbourne et de Geelong dans l'État de Victoria, dans le sud-est de l'Australie. Depuis 2017, en moyenne 300 cas confirmés d’UB sont déclarés annuellement.
En Australie, les opossums constituent le principal réservoir de M. ulcerans, car non seulement ils développent des ulcères de Buruli, mais ils excrètent également M. ulcerans dans leurs excréments.
Une étude mise en ligne récemment sur le site bioRxiv émet l’hypothèse que le moustique Aedes notoscriptus participe à la transmission de M. ulcerans chez l’homme à partir du réservoir constitué par les opossums dans le sud-est de l'Australie. Les arguments en faveur de cette hypothèse sont les suivants :
Par contre, le mode exact de transmission de M. ulcerans de l'animal à l'homme par A. notoscriptus n’est pas identifié. Deux hypothèses prévalent :
Source : bioRxiv
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