Quatre cas d’encéphalite de la vallée de Murray (MVE) ont été signalés dans la région de Nouvelle Galles du Sud :
Au 8 juin, les autorités sanitaires du Territoire du Nord signalent une épidémie de MVE, avec 7 cas confirmés cette année, dont 2 décès. Il s'agit du nombre le plus élevé de cas jamais enregistré en une seule année, contre deux cas au cours des cinq années précédentes sur l'ensemble du territoire. Les 7 cas de MVE recensés à ce jour comprennent 2 cas dans la région de Big Rivers, tous deux chez de jeunes nourrissons, 3 cas dans la région de Barkly et 2 cas dans la région de Top End.
En Australie Occidentale, trois cas de MVE ont été identifiés à ce jour en 2023, le dernier cas datant de juin 2023. Deux personnes sont décédées des suites d’une MVE au début de l’année.
Les récentes précipitations non saisonnières dans le Kimberley ont prolongé les conditions de reproduction des moustiques dans la région, augmentant le risque d'exposition au virus MVE et à une série d'autres virus transmis par les moustiques, y compris le virus de l'encéphalite japonaise. L'activité virale continue d'être détectée dans les moustiques et les troupeaux de poulets sentinelles de la région du Kimberley.
Aucun cas n’a été identifié dans le Queensland (le dernier cas remonte à 2005), l’Australie Méridionale, l’État de Victoria (le dernier cas remonte à 1974) et la Tasmanie. Cependant le virus de la MVE a été détecté dans la cadre de la surveillance par piégeage de moustiques dans le Queensland (région de Longreach) et l’Australie Méridionale (Le virus de l'encéphalite de la vallée du Murray (MVEV) a été détecté dans des moustiques piégés le long de la rivière Murray en janvier 2023 dans les zones de conseil de Renmark Paringa, Loxton Waikerie, Berri Barmera, Mid Murray et Murray Bridge.)
En Australie, le dernier épisode d’activité importante de la MVE remonte à 2011 (17 cas). Il s’agissait du plus grand nombre de cas depuis 1974 et de la première grande flambée multiétatique depuis 2000, année où quatorze cas avaient été enregistrés.
Sources : Autorités sanitaires des Etats Australiens