Premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine

Publié le 13 sept. 2010 à 13h38

Biographie

- Professeur agrégé du Val-de-Grâce, professeur invité à l'Université de Bordeaux.

Liens d'intérêt

- Aucune perception de rémunération ou de tout autre avantage de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.
- Aucune rémunération ou avantages reçus de l'industrie pharmaceutique.
- Déclaration mise à jour le 12 avril 2023.

Un premier cas autochtone de dengue en France métropolitaine a été confirmé le 10 septembre 2010 à Nice (Alpes-Maritimes). Il s’agit d’un cas isolé et aucun autre cas n’a été signalé à ce jour. Le patient est guéri et en bonne santé. Pour information, dans le cadre du dispositif de surveillance et de confirmation biologique accélérée mis en place dans les départements à risque : départements où le moustique Aedes albopictus est présent : Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Haute-Corse et Alpes de Haute Provence (commune d’Entrevaux). Cent huit  cas importés de dengue ont été confirmés entre le 1er mai (date de début de la surveillance saisonnière) et le 10 septembre 2010.

Afin de prévenir toute dissémination du virus, et conformément au plan national anti-dissémination de la dengue et du chikungunya, les mesures de surveillance épidémiologique et entomologique vont être renforcées. En particulier, des actions de démoustication ont été mises en oeuvre autour de la zone de résidence de la personne atteinte. Le risque de développement d’une d’épidémie est considéré comme limité mais ne peut être exclu, en raison de la présence importante du moustique tigre au niveau local. Les médecins peuvent être amenés à voir en consultation des personnes présentant des symptômes évocateurs de la dengue. Dans les départements où le moustique Aedes albopictus est présent, un dispositif de signalement des cas suspects et de confirmation biologique a été mis en place. Outre une vigilance accrue au niveau des Alpes-Maritimes, la conduite à tenir en cas de suspicion de cas de dengue ou de chikungunya demeure inchangée.

Pour les médecins, les outils de signalement et de prélèvement des cas suspects de dengue ou de chikungunya sont disponibles ici. Des informations complémentaires sont disponibles sur les sites du Ministère de la santé et de l'Institut de veille sanitaire.

Source : message de la Direction générale de la santé.