Communiqué de l'Académie Nationale de Médecine à propos des dangers des vaccins comportant un sel d’aluminium

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L'Académie nationale de médecine a publié le 20 octobre 2010 un communiqué sur les dangers supposés des vaccins contenant un sel d'aluminium sur son site Internet. Ce communiqué rappelle que l’aluminium contenu dans l'adjuvant de certains vaccins est accusé de manière récurrente d'être responsable de certains effets indésirables, tels que la myofasciite à macrophages (MFM). Cette entité est caractérisée par une lésion inflammatoire localisée au seul point d’injection, reliée par les auteurs qui l'ont décrite à un syndrome comportant fatigue chronique ainsi que douleurs musculaires et articulaires.

L’Académie nationale de médecine en 2003, puisl'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFFSAPS) en 2004, n’avaient pu conclure à l'existence d'une relation entre la lésion histologique et les manifestations cliniques. Le rapport bénéfice-risque des vaccins contenant un adjuvant aluminique n'était pas remise en cause.

Un travail réalisé en 2009, sur de courtes séries comparatives, rapporte la survenue de troubles des fonctions cognitives chez les malades ayant une MFM. L’hypothèse invoquée d’une atteinte neurologique en partie due à l’aluminium n’a pas été confirmée. Pourtant, une étude annoncée récemment - mais non publiée - accusant l’aluminium des vaccins de favoriser des maladies neurologiques, a relancé la polémique.L’Académie nationale de médecine :

  • Rappelle qu'un certain nombre de vaccins nécessitent l’adjonction d’un adjuvant pour obtenir une réponse immunitaire efficace et prolongée. Depuis 1926, les sels d’aluminium (hydroxyde ou phosphate d’aluminium) ont été, jusqu’à ces dernières années, les seuls utilisés comme adjuvants chez des centaines de millions de personnes dont de très nombreux enfants, en raison de leur efficacité associée à une très bonne tolérance. La présence de sels d’aluminium au site de l’injection vaccinale permet d'améliorer la réponse immunitaire.
  • Considère que rien ne permet, dans l’état actuel des connaissances, d’imputer à cet adjuvant vaccinal, employé depuis de si nombreuses décennies, des troubles systémiques et neurologiques certainement plurifactoriels et d’évaluation délicate.
  • Regrette que certains chercheurs cèdent à la tentation de faire passer la vulgarisation avant toute publication dans des revues scientifiques sur des faits indiscutables.
  • Met en garde contre la peur injustifiée des vaccins qui, parfois abusivement relayée par les médias, peut avoir des conséquences négatives sur la couverture vaccinale d’une population, complique la gestion de la vaccination par les praticiens et in fine peut être très dommageable à la prévention des maladies infectieuses.

Source : Académie nationale de médecine.

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