Traitement du paludisme et résistance à l'artemisinine

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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle les pays à être de plus en plus vigilants en matière de surveillance de l’efficacité des antipaludiques, afin de permettre la détection précoce d’une résistance à l’artémisinine.

En février 2009, l’OMS a confirmé qu’une résistance à l’artémisinine était apparue à la frontière entre le Thaïlande et le Cambodge. L'émergence de cette résistance a rappelé au monde qu’il était "impératif d’en prévenir la propagation et d'en renforcer la surveillance afin de préserver l'usage thérapeutique des ACT (Artemisinin-based combination therapy, combinaisons à base d' artémisinine), qui sont les seuls traitements efficaces dont nous disposons contre le paludisme à Plasmodium falciparum", a indiqué le Dr Robert Newman, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS. Toutefois, les premiers signes d’une résistance aux artémisinines pourraient bien être en train d’apparaître à la frontière séparant la Thaïlande du Myanmar (Birmanie). On s’inquiète également d’une éventuelle propagation de la résistance depuis la frontière thaïlando-cambodgienne jusqu’en Afrique, comme cela a été le cas avec des antipaludiques tels que la chloroquine ou l'association sulfadoxine-pyriméthamine dans les années 1960 et 1970.

Source : Organisation mondiale de la Santé (OMS).