« L'ennemi, c'est le virus H1N1, pas le vaccin »

Publié le 23 oct. 2009 à 12h49

Biographie

- Professeur agrégé du Val-de-Grâce, professeur invité à l'Université de Bordeaux.

Liens d'intérêt

- Aucune perception de rémunération ou de tout autre avantage de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.
- Aucune rémunération ou avantages reçus de l'industrie pharmaceutique.
- Déclaration mise à jour le 12 avril 2023.

Les messages d'information martelés depuis des semaines dans les hôpitaux auront-ils raison de la réticence des personnels à se faire vacciner contre la grippe A ? Dans les couloirs de l'hôpital Femme-mère-enfant de Bron, où la campagne des HCL a débuté hier matin, la question divise encore. Sébastien, praticien hospitalier en réanimation néonatale, a très naturellement pris la place du patient le temps de l'injection, réalisée par la médecine du personnel. « Nous travaillons au contact des bébés prématurés, plutôt à risque donc. Il était normal que je me vaccine pour les protéger », indique-t-il, peu inquiet des effets secondaires mis en avant par les opposants au vaccin. « Ils sont très limités par rapport aux bénéfices. »