A Mayotte, la leptospirose fait l'objet d'une surveillance spécifique, avec une déclaration de tous les diagnostics confirmés (le test de référence utilisé fait appel à une technique de biologie moléculaire appelée "RT-PCR") par le laboratoire du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) à la Cellule de Veille, d'Alerte et de Gestion Sanitaire (CVAGS) de l'Agence Régionale de Santé de l'Océan Indien (ARS-OI).
En 2011, le nombre hebdomadaire d'examens diagnostiques réalisés est en augmentation depuis fin février, atteignant le nombre de 43 fin mars, dont 44 % étaient positifs. Cette augmentation correspond à la saisonnalité de la leptospirose, marquée par une recrudescence en fin de saison des pluies, de mars à mai. La maladie atteint majoritairement des hommes de tous les âges, potentiellement infectés lors de travaux agricoles ou de baignades en rivière. Il existe des formes graves, ictéro-hémorragiques, de leptospirose.
Les principales mesures de prévention et de protection individuelle contre la leptospirose sont les suivantes :
Il existe une vaccination contre la leptospirose. Son efficacité étant limitée à certaines souches de leptospire, elle est rarement réalisée en pratique.
Source : Institut national de veille sanitaire et CIRE Océan indien.