Le Cambodge signale trois cas suppplémentaires de grippe aviaire à virus A(H5N1)

Au Cambodge, le ministère de la Santé signale que dans le cadre de l'enquête autour du cas humain de grippe aviaire A(H5N1) signalé le 23 juin 2025 dans le village de Lek, commune de Daun Keo, district de Puok, province de Siem Reap, deux autres cas de grippe aviaire à virus A(H5N1) ont été découverts, chez une femme de 46 ans et un garçon de 16 ans, qui étaient mère et enfant. Il s'agit des 9e et 10e cas pour 2025.

Les deux cas vivent à environ 20 mètres du domicile du cas signalé le 23 juin. Actuellement, l'état de santé des deux patients est stable et ils sont traités avec du Tamiflu tout en continuant à faire l'objet d'une surveillance étroite. Les investigations ont révélé qu'il y avait des poulets malades et morts chez le patient, chez son voisin et dans le village. Le patient avait manipulé et touché des poulets malades et morts et les avait cuisinés.

Un cas supplémentaire de grippe aviaire H5N1 a été signalé chez une femme de 36 ans, toujours dans la commune de Daun Keo, district de Puok, province de Siem Reap. Il a été confirm par l'Institut Pasteur du Cambodge lundi 30 juin.
La patiente présentait des symptômes de fièvre, de toux, d'essoufflement et de difficultés respiratoires. L'enquête a révélé que le patient avait chez lui un poulet malade et mort, qu'il avait manipulé et touché directement, avant de l'enterrer. Le patient est actuellement sous soins médicaux intensifs. Selon le ministère de la santé, il s'agit du 11e cas pour 2025 dans le Royaume du Cambodge et du 4e cas dans la province de Siem Reap (dans un village différent, à environ trois kilomètres des trois précédents cas de grippe aviaire).

Contrairement au clade 2.3.4.4b, moins virulent, observé aux États-Unis, en Europe et dans la majeure partie du reste du monde, les cas récents au Cambodge et au Viêt Nam proviennent d'un clade plus ancien et plus virulent (anciennement clade 2.3.2.1c mais récemment rebaptisé 2.3.2.1e).

Bien que le Cambodge continue de faire un travail admirable en matière de notification des cas hospitalisés, il est tout à fait possible que certaines infections bénignes ne soient pas signalées. Les cas graves ou critiques sont beaucoup plus susceptibles d'être hospitalisés, testés et confirmés comme positifs au H5N1.

Source : Avian Flu Diary, Outbreak News Today