Infections à virus West Nile chez des chevaux dans le sud de la France

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En France, le 8 octobre 2015, le premier cas humain autochtone d'infection à virus West Nile depuis 2003 a été rapporté à Nîmes (nouvelle du 20 octobre 2015).

Deux agences régionales de santé (ARS) ont signalé plusieurs cas d'infections à virus West Nile chez des chevaux dans les départements du Gard, de l'Hérault et des Bouches-du-Rhône, à la périphérie du Parc national de la Camargue.

Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue.

Le virus West Nile circule chez les oiseaux résidents et migrateurs, et malgré sa haute virulence chez les oiseaux (corbeaux en particulier) et les chevaux, les cas humains sont peu nombreux. Il appartient à la famille des Flaviviridae du genre flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui sont réservoirs de virus. Sa transmission se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex. Après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.

Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.

Pour se protéger il est conseillé de porter des vêtements de couleur claire avec des manches longues, pantalons et chaussettes dans les zones où les moustiques sont présents, surtout au crépuscule et à l'aube quand ils sont les plus actifs et de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un insectifuge contenant du DEET.

Source : Promed.