Un cas d’infection à virus West Nile autochtone signalé en France

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En France, le 8 octobre 2015, le premier cas humain autochtone d'infection à virus West Nile (WN, virus du Nil occidental) depuis 2003 a été rapporté.

Des cas humains acquis localement avaient été signalés pendant les années 1960 en Camargue et en 2003 dans le Var. la présence du virus West Nile a été signalée régulièrement chez les moustiques et identifiés chez des chevaux dans les Bouches du Rhône, le Gard et l'Hérault au cours du mois de Septembre 2015.

Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue.

Le virus West Nile circule chez les oiseaux résidents et migrateurs, et malgré sa haute virulence chez les oiseaux (corbeaux en particulier) et les chevaux, les cas humains sont peu nombreux. Il appartient à la famille des Flaviviridae du genre flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui sont réservoirs de virus. Sa transmission se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex. Après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.

Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.

Pour se protéger il est conseillé de porter des vêtements de couleur claire avec des manches longues, pantalons et chaussettes dans les zones où les moustiques sont présents, surtout au crépuscule et à l'aube quand ils sont les plus actifs et de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un insectifuge contenant du DEET.

Source : Travel Health Pro.