Cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo au Sénégal

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Au Sénégal, les autorités de santé ont notifié la semaine dernière deux cas importés de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF), ce qui a provoqué une déclaration d'épidémie.

  • Le cas index une patiente de 16 ans venant de Nouakchott en Mauritanie qui a développé une douleur intense dans l'oreille gauche et des maux de tête diffus le 16 avril 2017. une tique a été extraite de l'oreille gauche. Plusieurs jours plus tard, elle a développé de la fièvre, suivie de multiples tendances hémorragiques et a été admise à l'hôpital.
  • Le deuxième cas, mère du premier cas, de 48 ans qui a développé de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, la faiblesse, les vomissements et l'insomnie le 19 avril elle a été aussi hospitalisée.

Quinze contacts étroits ont été répertoriés (y compris les quatre parents, deux patients qui ont partagé la même chambre, deux stagiaires, quatre infirmières et trois étudiants) et sont suivis. Une enquête épidémiologique a établi la présence de moutons avec de nombreuses tiques dans l'environnement familial.

Les autorités nationales en Mauritanie ont été notifiées et mènent des enquêtes détaillées.

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est du genre Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque forte fièvre, douleur, nausées et vomissements généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec un taux de létalité de 10 à 40 pour cent.

La transmission, à l'homme, du virus se fait par piqûre de tique (Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas se surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
  • Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
  • Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
  • Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET.
  • En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : Outbreak News Today.

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