Le nombre d’infections à Hantavirus continue d’augmenter dans la province de Los Santos au Panama

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Au Panama, le 6 août 2018, les autorités sanitaires de la province de Los Santos ont notifié 6 nouveaux cas d'infections à Hantavirus dans la province.

Il s'agit de 5 adultes et d'un enfant de 12 ans. Parmi ces patients un seul, un femme âgée de 41 ans résidente de Las Tablas, a développé un syndrome pulmonaire à hantavirus à Hantavirus (HPS). Parmi les personnes malades, 3 sont toujours hospitalisés, 2 au _Joaquín Pablo Franco Hospital_et le 3e au Gustavo Nelson Collado Hospital. Les situations particulières dans lesquelles ces patients ont contracté l'infection ne sont pas mentionnés, sauf une proximité du réservoir de rongeurs avec leurs maisons.
Jusqu'à ce jour, 55 personnes ont été atteintes par une infection à Hantavirus dans la province depuis le début de l'année : 38 dans le district de Tonosi, 17 dans les autres districts de la province à l'exception du district de Macaracas qui n'a signalé aucun cas à ce jour.

Le virus impliqué n'est pas précisé, mais il s'agit très probablement du virus Choclo, endémique dans la région, et dont l'hôte rongeur réservoir est le rat pygmée du riz (Oligoryzomys fulvescens).

Rappel sur les Hantavirus du Nouveau Monde :

Le syndrome pulmonaire à hantavirus est une maladie pulmonaire grave causée par un Hantavirus, virus appartenant à la famille des Bunyaviridae.

Les symptômes surviennent généralement 2-4 semaines après l'exposition au virus. Les premiers symptômes sont la fatigue, la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête. Puis 1à 5 jours après le début des symptômes se produit le syndrome pulmonaire à hantavirus qui associe toux et difficulté à respirer.

Il n'y a pas de traitement spécifique ni de vaccin.

L'animal réservoir est un rongeur dont l'espèce varie selon les régions du monde, l'homme est un hôte accidentel de ces virus qui peuvent être transmis par inhalation d'aérosols contaminés par les excréments ou l'urine des rongeurs infectés, par contact direct avec les rongeurs infectés vivants ou morts ou avec les matières fécales ou l'urine de ces rongeurs.

Source : Promed.

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