État d’urgence au Chili Médecine des voyages

Publié le 19 oct. 2019 à 14h51

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au Chili, le 18 octobre 2019, Santiago du Chili a été le théâtre de violentes confrontations une bonne partie de la journée entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui ont obligé les autorités à boucler toutes les stations de métro. 

Les services de métro ont été suspendus durant la fin de semaine les 19 et 20 octobre. 

D'autres perturbations des transports, y compris des barrages routiers, sont possibles. Les affrontements se sont multipliés à la tombée de la nuit et plusieurs bâtiments ont été pillés et incendiés.

Des troubles sérieux ont éclaté le vendredi 18 octobre notamment dans la commune de Santiago du Chili, à la suite de l'augmentation du prix du ticket de métro. L'état d'urgence a été déclaré dans la nuit de vendredi à samedi par les autorités chiliennes, à Santiago et à Chacabuco (nord de Santiago), ainsi que dans les communes de San Bernardo et Puente Alto (sud de la capitale).

Des manifestations et incidents ont eu lieu durant le week-end dans plusieurs villes de province et l'état d'urgence a été étendu samedi et dimanche à la province de Valparaíso et à la province de Concepción, ainsi qu'aux communes de Rancagua, La Serena et de Coquimbo.

Après un premier couvre-feu décrété dans la nuit de samedi à dimanche, un nouveau couvre-feu a été décrété pour la nuit de dimanche à lundi. Celui-ci concerne l'ensemble de la Région métropolitaine de Santiago (où il sera en vigueur entre dimanche 20, 19h00, et lundi 21, 6h00) ainsi que la région de Valparaíso (20h00 - 6h00), la province de Concepción (20h00 - 6h00) et les communes de La Serena et de Coquimbo (20h00 - 6h00).

Les personnes se trouvant dans les zones concernées doivent, selon les indications des autorités, rester à leur domicile ou à leur hôtel, sauf urgence médicale nécessitant un déplacement. Les personnes devant voyager durant cette période sont invitées à se renseigner auprès de leur compagnie aérienne ou de leur société de transport. Les personnes atterrissant à l'aéroport de Santiago durant cette période se verront remettre un sauf-conduit et celles devant se rendre à l'aéroport afin de prendre un vol durant la période devront présenter aux autorités leur billet ou leur réservation pour bénéficier d'un sauf-conduit.

Des perturbations sont à prévoir dans les transports dans les prochains jours à Santiago, où le réseau de métro a été suspendu depuis vendredi et dont la remise en service ne sera que partielle et très progressive.

 Il est vivement recommandé au voyageur :

  • de faire preuve de vigilance dans les jours à venir ;
  • d'éviter en particulier les rassemblements sur la voie publique ;
  • de suivre les recommandations des autorités ;
  • de se tenir informé de l'évolution de la situation dans les médias locaux et auprès des agences de voyage.

L'état d'urgence limite la liberté de circulation et de rassemblement.

Sources : Ministère des affaires étrangères et du commerce international du Canada ; Médias.