Risque de rage par contact avec des chauves-souris en France

Publié le 27 juin 2011 à 22h43

Biographie

- Qualité : Docteur en médecine, biologiste médical (DES biologie 1992).
- Activité principale : biologiste médical, médecin de centre international de vaccinations
- Spécialités médicales : microbiologie, virologie, vaccinologie.

Liens d'intérêt

- Membre de commissions et comités :
Commission des maladies infectieuses et des maladies émergentes (Haut Conseil de la santé publique, 2017-2022)
Comité technique de vaccinations (Haut Conseil de la santé publique, 2007-2017)
Groupe vaccins (ANSM, 2016-en cours)
- Liens avec l'industrie :
DPI consultable sur le site HCSP : https://www.hcsp.fr/explore.cgi/Personne?clef=2329 Rémunérations directes par l’industrie : non.
A titre familial : aucun lien.

En France, les chiroptères (famille des chauves-souris) constituent le seul réservoir de virus de la rage.

Une étude a été conduite dans 21 centres antirabiques en France à partir d'un questionnaire standardisé afin de déterminer les modes d'exposition des consultants aux chauves-souris en France.

Les contacts humains avec ces animaux avaient lieu surtout en été, la nuit ou le jour, par curiosité et par manipulation de l'animal après introduction de celui-ci dans l'habitation. Les hommes étaient plus souvent mordus que les femmes, et les mains étaient la partie du corps la plus souvent mordue.

Après consultation dans un centre antirabique, la quasi-totalité des patients a été vaccinée. Parmi les chauves-souris testées après leur capture (seulement 20 % des animaux en cause), un très faible nombre était porteur de virus de la rage. Il n'a pas été observé de cas de rage humaine après exposition à un contact avec une chauve-souris. 

Les centres antirabiques rappellent la règle suivante : tout contact non protégé avec une chauve-souris est à éviter.

Source : communication aux journées nationales d'infectiologie (Toulouse, juin 2011).