Confirmation d’un cas de rage canine importée en Vendée

Publié le 13 août 2011 à 17h18

Biographie

- Assistant de biologie médicale et au service des urgences de l'HIA Bégin, à Saint-Mandé
- Spécialiste des envenimations, auteur de plusieurs publications scientifiques sur ce sujet, et co-auteur du livre intitulé "aspects cliniques et thérapeutiques des envenimations graves" (Urgence Pratique publications).

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération de l’industrie pharmaceutique
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins
- Déclaration mise à jour le 31/08/2014

Un cas de rage chez un chiot de 3 mois ramené du Maroc le 1er août 2011 en Vendée a été confirmé jeudi 11 août par l'Institut Pasteur. L'infection a été suspectée devant l'apparition brutale de troubles du comportement de l'animal, ce qui a entraîné l'isolement sous surveillance vétérinaire. Le décès du chiot le 7 août a fait déclencher une enquête épidémiologique qui a identifié 24 personnes ayant été en contact avec l'animal. Ces personnes ont été prises en charge par le centre anti-rabique. Le virus rabique est principalement transmis aux humains par morsure, mais la salive en contact avec une plaie peut également entraîner la transmission de l'infection. La préfecture de Vendée a rappelé le risque constitué par l'introduction d'animaux d'origine inconnue en provenance de pays exposés à des maladies transmissibles à l'homme. Le dernier cas de rage autochtone remonte à 1998 en France, considérée comme « pays indemne ».

Source : Promed.