Algérie : risque d'enlèvement dans la zone sahélienne

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En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage d'éviter tout déplacement dans les régions de Djanet et de Tamanrasset, même dans le cadre de circuits organisés par des agences agréées. L’enlèvement d’une ressortissante italienne, au cours d’activités touristiques au Sud de Djanet, le 2 février 2011, souligne la réalité du risque d’enlèvement dans ces régions frontalières du Sahel. Auparavant, l’enlèvement de 7 étrangers dont 5 Français au Niger, au Sud de l’Algérie, avait déjà démontré la volonté des groupes terroristes de perpétrer ce type de crimes.

Dans le nord du pays, le risque terroriste reste élevé. Le 14 août, un attentat suicide a visé le commissariat de Tizi Ouzou, faisant une trentaine de blessés. Le 16 juillet, un double attentat suicide a visé le commissariat de Bordj Menael, à 70km à l’est d’Alger. Les forces de sécurité sont les premières visées, mais il ne fait aucun doute que des étrangers figurent aussi parmi les cibles susceptibles d’intéresser les groupes armés. Il est impératif pour tout ressortissant étranger de respecter strictement les règles de sécurité et les consignes particulières données par les autorités algériennes pour tout déplacement hors des grandes villes.

En raison de la situation en Libye, ont été renforcé les contrôles aux frontières libyenne et tunisienne suite aux incidents qui se sont produits en mai 2011. Les ressortissants étrangers y ont ainsi été pris en charge avec une grande efficacité. Les autorités algériennes se montrent vigilantes afin d’éviter que les troubles en Libye n’atteignent le territoire algérien, ce qui peut induire des contrôles supplémentaires dans ces régions, auxquels il convient bien évidemment de se plier.

Dans les grandes villes algériennes, des mouvements urbains importants peuvent se produire. Les principales villes algériennes ont ainsi connu des émeutes violentes entre le 5 et le 10 janvier 2011. Une certaine effervescence persiste sur le front social un peu partout dans le pays, notamment à Alger. En cas de désordre urbain, il convient d’adopter un comportement aussi peu ostentatoire que possible, de se tenir informé de la situation, d’éviter les quartiers agités et, en cas de nécessité absolue, d’entourer ses déplacements dans ces quartiers de mesures de précaution et d’une attitude de vigilance.

Par ailleurs, dans les grandes villes algériennes, le risque terroriste est contenu par le dispositif sécuritaire déployé, mais il reste nécessaire de se garder également des risques de délinquance.

Enfin, des séismes, dont certains de forte ampleur (5,8 à M’Sila sur les hauts plateaux au printemps 2010), se produisent régulièrement. Il est donc utile de se familiariser avec les consignes en cas de tremblement de terre figurant ci-après.

Source : France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères et européennes.

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