Aux Etats-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont confirmé le 23 décembre 2021 le premier cas d'encéphalite à virus Powassan (POW) détecté dans le comté de Columbiana, dans l'Ohio. Un résident de Lisbon a été hospitalisé à l'hôpital pour enfants d'Akron en octobre dans un état dont la gravité n'a pas été précisée mais probablement sévère.
Les services de santé locaux et le Ohio Department of Health (ODH) ont confirmé le diagnostic au laboratoire.
Les cas de Powassan sont rares aux États-Unis, avec environ 25 cas signalés chaque année depuis 2015. Les humains sont infectés par la morsure d'une tique de cerf ou d'une tique de marmotte infectée.
Rappels sur le virus Powassan :
Le virus Powassan du genre Flavivirus est transmis a l'homme par les tiques infectées (Ixodes). Il est responsable d'une maladie à tropisme neurologique. En dehors de l'homme, de nombreux animaux peuvent héberger ce virus : les marmottes, les lièvres, les coyotes, les renards, les ratons laveurs et mouffettes, ainsi que les chats et les chiens domestiques.
La maladie est présente en Amérique du Nord au Canada, aux Etats-Unis avec plus de 40 cas depuis 1952, et en Russie. L'incidence saisonnière varie selon l'activité des tiques (Ixodes cookei, Ixodes marxi, Ixodes spinipalpus) qui servent de vecteurs, plus élevée dans les régions rurales ou forestières et le risque de transmission est maximal de juin à septembre.
Après une incubation de 7 à 14 jours, apparition d'une encéphalite avec dans les formes bénignes fièvre, céphalée ou méningite aseptique.
Les signes cliniques de l'infection peuvent inclure de la fièvre, des maux de tête, vomissements, un syndrome confusionnel, des convulsions et perte de mémoire. Des séquelles neurologiques peuvent se produire. Il n'existe pas de traitement spécifique, il n'existe aucun vaccin.
La maladie se manifeste surtout dans les zones forestières avec une survenue saisonnière (transmission maximale de juin à septembre) correspondant avec l'activité des tiques. Les tiques vivent dans les forêts et les sous-bois, les hautes herbes, mais également sur les parcours de golf et dans les jardins publics.
Pour réduire le risque d'être infecté il est conseillé au voyageur de :
Source : ProMED.
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