Attention à la rage au Viêt Nam Médecine des voyages

Publié le 1 oct. 2022 à 18h29

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au cours des huit premiers mois de 2022, le Viêt Nam a enregistré 40 décès humains dus à la rage. Malgré certains progrès réalisés au cours des dix dernières années, le Vietnam continue de signaler entre 70 et 100 décès dus à la rage chaque année.
Le nombre de décès dus à la rage dans certaines provinces a considérablement diminué, mais le nombre de décès de 2017 à 2021 est encore en augmentation dans 20 provinces par rapport à la période 2011-2016.

Conseils aux voyageurs :

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.
En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.
La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

 

Source : Outbreak News Today.