Il existe plus de 150 génotypes de papillomavirus (encore appelés Human Papillomavirus ou HPV), chaque génotype étant désigné par un numéro. Certains génotypes se transmettent par voie sexuelle et infectent les muqueuses génitales, d'autres se transmettent par contact cutané et infectent la peau.
Les papillomavirus sont responsables de tumeurs épithéliales (l'épithélium est un tissu formé de cellules recouvrant la surface du corps ou l'intérieur des organes creux) :
La papillomatose respiratoire récurrente juvénile est causée par une infection des voies respiratoires supérieures par les papillomavirus de types 6 et 11, qui sont transmis de manière verticale, de la mère à l’enfant, lors de l’accouchement. Ces papillomavirus entrainent la formation de tumeurs appelées papillomes sur la muqueuse du larynx et de la trachée. Ces tumeurs sont bénignes mais leur expansion peut entrainer diverses complications respiratoires ou digestives : enrouement, toux chronique, dyspnée, infections récurrentes des voies respiratoires supérieures, pneumonie, dysphagie ou retard de croissance staturo-pondérale.
Des études observationnelles aux Etats-Unis et en Australie ont montré que l’introduction du vaccin quadrivalent contre les papillomavirus (qui inclut les HPV types 6 et 11) depuis 2006 a entraîné une baisse de l’incidence de cette maladie au niveau de la population.
Ces données ont été ajoutées le 8 novembre 2022 au résumé des caractéristiques du Gardasil 9.
Source : Agence européenne des médicaments (EMA).
Maladie : Papillomavirus
Vaccin : GARDASIL 9
Maladie : Papillomavirus
Vaccin : GARDASIL 9