Papillomavirus
Le 28 février 2023, le président de la République a annoncé une campagne de vaccination contre les papillomavirus en milieu scolaire à l'automne 2023.
Les papillomavirus
Il existe plus de 150 génotypes de papillomavirus (encore appelés Human Papillomavirus ou HPV). Certains génotypes se transmettent par voie sexuelle et infectent les muqueuses génitales, d'autres se transmettent par contact cutané et infectent la peau.
Les papillomavirus sont responsables de tumeurs épithéliales bénignes ou malignes.
Certains génotypes (HPV 2 et 4 par exemple) sont à l'origine de lésions très courantes et bénignes, les verrues dites “vulgaires”.
Certains génotypes entraînent des verrues génitales (encore appelées condylomes génitaux, végétations vénériennes ou crêtes de coq), dont le caractère disgracieux peut avoir de graves conséquences psychologiques : dans 90 % des cas il s'agit des HPV 6 ou 11.
D'autres génotypes sont oncogènes, c'est-à-dire capables de provoquer l'apparition d'un cancer (HPV 16 et 18 surtout, mais aussi les HPV 31, 33, 35, 45, 51, 52, 58), notamment le cancer du col utérin. Cependant, certains HPV induisent d'autres cancers de la sphère génitale (vagin, anus et pénis), des cancers oropharyngés (oropharynx, amygdale et base de la langue) ou des cancers de la cavité buccale.
Le cancer du col de l'utérus
Il est considéré que tous les cancers du col de l'utérus sont liés à une infection persistante par des papillomavirus oncogènes.
Au niveau mondial, le cancer du col de l'utérus est au second rang des cancers de la femme et au premier rang en termes de mortalité, principalement dans les pays en voie de développement.
En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, la pratique du dépistage par frottis cervico-utérin a permis d'en diminuer l'incidence et la mortalité. Cependant, le dépistage a ses limites et le cancer du col de l'utérus est encore responsable d'environ 3.000 cas et 1.000 décès chaque année.
Une étude à large échelle conduite dans 38 pays dont dix pays européens montre une prévalence globale des papillomavirus dans les cancers invasifs du col de l'utérus de 85 %. En Europe, les génotypes les plus fréquents étaient par ordre de fréquence les HPV 16 (66 %), 18 (7 %), 33 (6 %), 45 (4 %) et 31 (3 %). Les HPV sont par ailleurs impliqués dans d'autres cancers féminins : une étude a estimé la proportion de cancers attribuables à l'HPV à environ 50 % pour le cancer du vagin et celui de la vulve et à plus de 90 % pour le cancer de l'anus. De 80 % à plus de 90 % de ces cancers sont liés à une infection par un HPV 16 ou 18.
Groupes à risque élevé d'infection à papillomavirus ou d'évolution vers des maladies associées
Infection à VIH
Les femmes infectées par le VIH ont un risque plus élevé d’infection par les papillomavirus humains et de lésions ano-génitales associées. Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé malgré les traitements antirétroviraux. Chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) infectés par le VIH, la prévalence des infections à HPV est extrêmement élevée et le risque de développer un cancer anal est 60 fois supérieur à celui de la population non infectée par le VIH.
Transplantation d'organe solide
Chez les patients transplantés d’organe solide, l’incidence des infections à HPV est environ 17 fois plus élevée que chez les personnes immunocompétentes, avec un risque plus élevé d’évolution vers des lésions tumorales ano-génitales.
Hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes
Le risque de cancer du canal anal est 20 fois plus élevé chez les HSH que chez les hétérosexuels.
Les recommandations vaccinales
Trois vaccins sont actuellement disponibles sur le marché. Le vaccin bivalent Cervarix, est ciblé contre les deux principaux HPV oncogènes, c'est-à-dire les types 16 et 18). Le vaccin quadrivalent Gardasil contient les types 6, 11, 16, 18 ; il confère en plus une protection contre les condylomes dus aux HPV à faible risque oncogène (types 6 et 11). Le vaccin Gardasil ne sera plus commercialisé après le 31 décembre 2020. Le vaccin Gardasil 9 contient d'autres HPV oncogènes (31, 33, 45, 52, 58) et prévient donc davantage d'infections à HPV pouvant entrainer des lésions précancéreuses puis des cancers.
Le vaccin Gardasil 9 est disponible dans les pharmacies depuis le mois d'août 2018. Le prix du vaccin Gardasil 9 est de 132,60 €, honoraire de dispensation par le pharmacien d'officine inclus.
La vaccination contre les infections à papillomavirus ne se substitue pas au dépistage des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention. À partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur.
L'avis du HCSP, daté du 21 octobre 2011, conforte la prévention conjointe du cancer du col par la vaccination et le dépistage.
L'avis du HCSP daté du 28/09/2012 modifie les âges de la recommandation vaccinale des jeunes filles.
Avis du 10 février 2017. Le vaccin Gardasil 9, dès qu'il sera disponible, sera utilisé préférentiellement pour vacciner les personnes éligibles à la vaccination contre les papillomavirus.
Avis de la Commission de la Transparence du 13 septembre 2017 sur le vaccin Gardasil 9. En résumé, cette commission estime que le service médical rendu (SMR) par ce vaccin est important, qu'il n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR) par rapport aux vaccins Gardasil et Cervarix et enfin que le vaccin Gardasil 9 est susceptible d’avoir un impact favorable sur la santé publique, sous réserve d’une couverture vaccinale optimale dans les populations pour lesquelles la vaccination est recommandée.
Une étude récente conduite en Suèdepubliée en 2020 confirme pour la première fois l'impact du vaccin anti-HPV sur la diminution du cancer du col (et pas seulement sur les lésions pré-cancéreuses), avec une diminution de 88 % du risque de faire un cancer du col de l'utérus chez les femmes vaccinées avant l'âge de 17 ans par rapport aux femmes non vaccinées.
Les recommandations générales
La vaccination des jeunes filles contre les infections à papillomavirus humains est recommandée entre les âges de 11 et 14 ans afin de les immuniser avant qu’elles soient exposées au risque d’infection à HPV. Une mesure de rattrapage est prévue avec administration du vaccin jusqu'à 19 ans révolus.
Cettevaccinationn'est plus sous-tendue par la notion de l'âge de début de l'activité sexuelle, même si le vaccin est d'autant plusefficaceque les jeunes filles n'auront pas encore été infectées par les HPV ciblés par la vaccination.
Depuis décembre 2019 : une recommandation de vaccination élargie à tous les garçons (dans les mêmes conditions que pour les filles) a été publiée par la Haute autorité de santé. Une fiche de synthèse de cette recommandation est disponible.
Le calendrier des vaccinations 2020 valide cet avis : la recommandation de vaccination des garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage pour les adolescents âgés de 15 à 19 ans, est effective depuis le 1er janvier 2021.
Le schéma vaccinal
a) Recommandations générales
Ces recommandations s'appliquent uniquement aux jeunes fille et aux jeunes femmes.
Vaccin nonavalent (Gardasil 9)
- Entre 11 et 14 ans révolus : deux doses espacées de 5 à 13 mois.
- Entre 15 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois.
Vaccin quadrivalent (Gardasil)
- Entre 11 et 13 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
- Entre 14 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois.
Vaccin bivalent (Cervarix)
- Entre 11 et 14 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
- Entre 15 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 1 et 6 mois.
b) Recommandations particulières
Patients transplantés ou en attente de transplantation d'organe solide (rein, coeur, foie, poumons)
- Chez la jeune fille dès l’âge de de 9 ans et jusqu’à 19 ans avec un schéma à 3 doses : 0, 1 et 6 mois (Cervarix) ou0, 2 et 6 mois(Gardasil) ;
- Chez le garçon à partir de l’âge de 9 ans avec un rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans, avec le vaccin quadrivalent Gardasil et un schéma à 3 doses0, 2 et 6 mois.
Patients infectés par le VIH
- Chez les jeunes filles à l’âge de 11 ans et jusqu’à 19 ans révolus par un schéma à 3 doses :0, 1 et 6 mois (Cervarix) ou0, 2 et 6 mois(Gardasil);
- Chez les garçons à l’âge de 11 ans et jusqu’à 19 ans révolus avec le vaccin quadrivalent et un schéma à trois doses0, 2 et 6 mois.
Les données de couverture vaccinale
Le 28 février 2023, le président de la République a annoncé une campagne de vaccination contre les papillomavirus en milieu scolaire à l'automne 2023.
Les papillomavirus
Il existe plus de 150 génotypes de papillomavirus (encore appelés Human Papillomavirus ou HPV). Certains génotypes se transmettent par voie sexuelle et infectent les muqueuses génitales, d'autres se transmettent par contact cutané et infectent la peau.
Les papillomavirus sont responsables de tumeurs épithéliales bénignes ou malignes.
Certains génotypes (HPV 2 et 4 par exemple) sont à l'origine de lésions très courantes et bénignes, les verrues dites “vulgaires”.
Certains génotypes entraînent des verrues génitales (encore appelées condylomes génitaux, végétations vénériennes ou crêtes de coq), dont le caractère disgracieux peut avoir de graves conséquences psychologiques : dans 90 % des cas il s'agit des HPV 6 ou 11.
D'autres génotypes sont oncogènes, c'est-à-dire capables de provoquer l'apparition d'un cancer (HPV 16 et 18 surtout, mais aussi les HPV 31, 33, 35, 45, 51, 52, 58), notamment le cancer du col utérin. Cependant, certains HPV induisent d'autres cancers de la sphère génitale (vagin, anus et pénis), des cancers oropharyngés (oropharynx, amygdale et base de la langue) ou des cancers de la cavité buccale.
Le cancer du col de l'utérus
Il est considéré que tous les cancers du col de l'utérus sont liés à une infection persistante par des papillomavirus oncogènes.
Au niveau mondial, le cancer du col de l'utérus est au second rang des cancers de la femme et au premier rang en termes de mortalité, principalement dans les pays en voie de développement.
En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, la pratique du dépistage par frottis cervico-utérin a permis d'en diminuer l'incidence et la mortalité. Cependant, le dépistage a ses limites et le cancer du col de l'utérus est encore responsable d'environ 3.000 cas et 1.000 décès chaque année.
Une étude à large échelle conduite dans 38 pays dont dix pays européens montre une prévalence globale des papillomavirus dans les cancers invasifs du col de l'utérus de 85 %. En Europe, les génotypes les plus fréquents étaient par ordre de fréquence les HPV 16 (66 %), 18 (7 %), 33 (6 %), 45 (4 %) et 31 (3 %). Les HPV sont par ailleurs impliqués dans d'autres cancers féminins : une étude a estimé la proportion de cancers attribuables à l'HPV à environ 50 % pour le cancer du vagin et celui de la vulve et à plus de 90 % pour le cancer de l'anus. De 80 % à plus de 90 % de ces cancers sont liés à une infection par un HPV 16 ou 18.
Groupes à risque élevé d'infection à papillomavirus ou d'évolution vers des maladies associées
Infection à VIH
Les femmes infectées par le VIH ont un risque plus élevé d’infection par les papillomavirus humains et de lésions ano-génitales associées. Le risque de cancer du col de l’utérus est plus élevé malgré les traitements antirétroviraux. Chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) infectés par le VIH, la prévalence des infections à HPV est extrêmement élevée et le risque de développer un cancer anal est 60 fois supérieur à celui de la population non infectée par le VIH.
Transplantation d'organe solide
Chez les patients transplantés d’organe solide, l’incidence des infections à HPV est environ 17 fois plus élevée que chez les personnes immunocompétentes, avec un risque plus élevé d’évolution vers des lésions tumorales ano-génitales.
Hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes
Le risque de cancer du canal anal est 20 fois plus élevé chez les HSH que chez les hétérosexuels.
Références
- Modélisation médico-économique de l'impact de l'organisation du dépistage du cancer du col utérin et de l'introduction de la vaccination contre les HPV dans le calendrier vaccinal
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- Avis relatif à la vaccination contre les papillomavirus humains 6, 11, 16 et 18
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- Quelle place pour le vaccin Papillomavirus humain (Gardasil®) dans la prévention du cancer du col ?
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- Avis relatif à la vaccination contre les papillomavirus humains 16 et 18 par un vaccin bivalent
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- Avis sur la modification éventuelle des recommandations vaccinales des jeunes femmes par le vaccin anti-papillomavirus Gardasil®
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- Avis relatif à l'âge de la vaccination des jeunes filles contre les papillomavirus humains (HPV) dans les départements français d'outre-mer
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- Avis relatif à l'âge de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) des jeunes filles devant bénéficier d'une greffe.
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- Avis relatif aux mentions minimales obligatoires pour les messages publicitaires télévisuels et radiodiffusés sur les vaccins contre les papillomavirus
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- Note d'information de l'OMS : vaccins anti-papillomavirus humain
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- Distribution des génotypes de papillomavirus humain (HPV) dans les lésions génitales en France : études EDiTH
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- Document remis à la patiente lors de la réalisation d'une vaccination contre les infections à papillomavirus humains
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- ALD 30 Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer invasif du col utérin Guide médecin
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- ALD 10. Syndromes drépanocytaires majeurs de l'adulte Liste des actes et prestations.
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- Vaut-il toujours mieux prévenir que guérir ? Arguments pour une prévention plus ciblée
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- Enquête sur les connaissances, opinions et comportements des lycéens autour des Human Papilloma Virus (HPV), France, Alpes-Maritimes, 2009
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- Dépistage des cancers du col de l'utérus
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- Estimation des couvertures vaccinales en secteur libéral à travers l'échantillon généraliste des bénéficiaires en France (2004-2009)
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- Avis relatif à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles âgées de 14 à 23 ans
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- Avis relatif aux mentions minimales obligatoires pour la publicité du vaccin papillomavirus humains bivalent Cervarix®
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- Avis relatif aux mentions minimales obligatoires pour la publicité du vaccin papillomavirus humains quadrivalent Gardasil®
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- Recommandations générales sur la vaccination des CDC américains - Intervalles et schémas vaccinaux
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- Maladies évitables par la vaccination et vaccins (OMS)
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- Avis relatif au vaccin Gardasil® et à la stratégie de prévention globale des cancers du col de l'utérus
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- Rapport : le vaccin Gardasil® et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l'utérus
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- Plan de vaccination suisse
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- Aspects pratiques des vaccinations - Guide des vaccinations 2012
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- Avis de la commission de la transparence de la Haute autorité de santé sur le vaccin CERVARIX
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- La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (guide 2012)
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- Vaccination des populations spécifiques (guide 2012)
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- Carnet de vaccination individuel
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- Le guide des vaccinations Edition 2012
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- Calendriers vaccinaux dans le monde
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- Voyages internationaux et santé 2012
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- Rapport relatif au programme national d'amélioration de la politique vaccinale 2012-2017
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- Avis relatif à la révision de l'âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles
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- Mesure de la couverture vaccinale en France - Sources de données et données actuelles
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- Rapport relatif à la simplification du calendrier vaccinal
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- Arrêté du 4 février 2013 et autres textes fixant la liste des vaccinations que les sages-femmes sont autorisées à pratiquer
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- Questions de vaccination - Brochure 2013
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- Avis de la commission de la transparence de la Haute autorité de santé sur le vaccin GARDASIL
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- Le guide calendrier vaccinal des adolescents et des adultes
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- Prévention du cancer du col de l'utérus
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- Avis relatif à la simplification du calendrier vaccinal 2013
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- Avis de la commission de la transparence du 20 mars 2013 concernant le Gardasil
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- Cervarix : modification du remboursement pour les assurés sociaux
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- Aluminium et vaccins (rapport)
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- Comité consultatif mondial de la Sécurité vaccinale, 12-13 juin 2013
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- Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH - Recommandations du groupe d'experts - Rapport 2013
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- Questions réponses sur la vaccination par Gardasil
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- Avis relatif à l'utilisation du vaccin contre les infections à papillomavirus humains Cervarix®
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- Avis relatif à l'utilisation du vaccin contre les infections à papillomavirus humains Gardasil®
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- Prévention des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus (repères pour votre pratique)
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- Infections à papillomavirus humains (HPV)
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- Vaccination contre les infections à papillomavirus humains. Données actualisées
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- Plan cancer 2014-2019
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- Vaccins contre le papillomavirus humain : note de synthèse de l'OMS, octobre 2014
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- Résumé des points clefs - Vaccins contre le papillomavirus humain: note de synthèse de l'OMS, octobre 2014
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- Détection de l'ADN, de l'ARNm, de la région E6/E7 et de p16INK4a provenant de papillomavirus dans les cancers de la tête et du cou : revue systématique et méta-analyse
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- Rattrapages vaccinaux chez l'enfant
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- Rapport sur les vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques : recommandations
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- Planète Vaccination : Généralités sur la vaccination
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- Planète vaccination : livret de l'exposition
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- Planète vaccination : les infections à papillomavirus (HPV)
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- Vaccinations : attitudes et pratiques des médecins généralistes
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- Infections à papillomavirus humains (HPV) : les 5 bonnes raisons de se faire vacciner
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- Vaccination chez les adultes immunodéprimés - Repères pour votre pratique
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- Intervention de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes - Présentation du plan d'action « pour une rénovation de la politique vaccinale en France »
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- Rapport sur la politique vaccinale de Sandrine HUREL
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- Communiqué de presse - Marisol TOURAINE engage un plan d'action pour la rénovation de la politique vaccinale
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- Dépistage et prévention du cancer du col de l'utérus : le rôle du médecin généraliste
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- Vaccination des garçons contre les infections à papillomavirus (rapport)
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- Avis relatif aux recommandations vaccinales contre les infections à papillomavirus humains chez les hommes
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- Guide sur le stockage et la gestion des vaccins (CDC 2016)
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- Décret no 2016-743 du 2 juin 2016 relatif aux compétences des sages-femmes en matière d'interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse et en matière de vaccination.
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- Plainte au médiateur européen pour incurie administrative de l'Agence européenne du médicament en rapport avec la sécurité des vaccins anti-HPV
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- Arrêté du 10 octobre 2016 fixant la liste des vaccinations que les sages-femmes sont autorisées à pratiquer
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- Rapport sur la concertation citoyenne sur la vaccination
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- Avis relatif à la place du vaccin GARDASIL 9 dans la stratégie actuelle de prévention des infections à papillomavirus humains
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- Rapport sur la place du vaccin Gardasil 9® dans la prévention des infections à papillomavirus humains
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- Avis de la commission de la transparence du 13 septembre 2017 concernant le Gardasil 9
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- Voyageur immunosupprimé : recommandations vaccinales
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- Arrêté du 3 août 2018 ajoutant le vaccin GARDASIL 9 à l'usage des collectivités et divers services publics
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- Avis relatif au prix du vaccin Gardasil
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- Dépistage du cancer du col de l'utérus, dès 25 ans un test à réaliser tous les trois ans (dépliant)
Ouvrir ➟
- Tableau des recommandations vaccinales spécifiques chez les personnes immunodéprimées ou aspléniques
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- Tensions d'approvisionnement du vaccin CERVARIX
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- Mise à jour 2019 des recommandations de la ligue européenne contre les rhumatismes pour la vaccination des patients adultes atteints de maladies rhumatismales inflammatoires auto-immunes
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- Sclérose en plaque et vaccinations
Ouvrir ➟
- Elargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons - Projet de recommandation soumis à consultation publique
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- Sclérose en plaque vaccinations Tableaux
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- Relevé épidémiologique hebdomadaire de l'OMS : rougeole et rubéole, poliomyélite, papillomavirus humains et méningocoques
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- Recommandation vaccinale - Élargissement de la vaccination contre les papillomavirus aux garçons
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- Fiche de synthèse d'une recommandation vaccinale - Vaccination contre les papillomavirus chez les garçons
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal en pratique chez les migrants primo-arrivants - Exemples en cas de statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal en population générale - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal en pratique - Exemples en cas de statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu en population générale
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- Fiche technique - Rattrapage vaccinal chez les migrants primo-arrivants en cas de statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Rattrapage vaccinal en situation de statut vaccinal, incomplet, inconnu ou incomplètement connu en population générale et les migrants primo-arrivants
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- Arrêt définitif de commercialisation du vaccin quadrivalent GARDASIL Vaccin Papillomavirus Humain [Types 6, 11, 16, 18] (Recombinant, adsorbé) suspension injectable en seringue préremplie au 31 décembre 2020
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- Avis n° 2020.0035/AC/SEESP du 4 juin 2020 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à la reprise des activités de vaccination dans le contexte de la levée des mesures de confinement dans le cadre de l'épidémie de COVID-19
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- Fiches pratiques sur la vaccination des personnes atteintes de sclérose en plaques
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- HAS - Avis n° 2021.0025/AC/SEESP du 1er avril 2021 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à l'édition 2021 du calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales
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- Calendrier vaccinal 2022 - Rattrapage des vaccinations de base recommandées pour les enfants à partir d'un an, les adolescents et les adultes jamais vaccinés hors Covid 19
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- ANSM - Vaccins et grossesse : information sur les vaccins disponibles et la conduite à tenir
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- Calendrier vaccinal 2023 - Adultes
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- Calendrier vaccinal 2023 - Tableaux synoptiques
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- Calendrier vaccinal 2023 - Tableau de transition entre ancien et nouveau calendrier vaccinal de l'enfant et de l'adolescent introduit en 2013
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - Chez les migrants primo-arrivants enfants de 6 à 13 ans
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - Chez les migrants primo-arrivants âgés de 14 ans et plus
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu : Nombre de doses nécessaires (incluant les doses antérieures documentées) et intervalle minimal à respecter selon l'âge lors du rattrapage - En population générale
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- Calendrier vaccinal 2023 - Enfants et adolescents
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- Calendrier vaccinal 2023 - Statut vaccinal inconnu, incomplet ou incomplètement connu
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- Calendrier vaccinal 2023 - Vaccination des catégories de personnes immunodéprimées suivantes : patients infectés par le VIH, personnes traités par chimiothérapie, personnes recevant une corticothérapie - Hors covid 19
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- Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2023
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- Vaccination contre les papillomavirus - Calendrier vaccinal 2023
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- Calendrier simplifié 2023
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- GARDASIL 9
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- GARDASIL 9
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- GARDASIL 9
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- GARDASIL 9
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Vaccins contre cette maladie :
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CERVARIX
Laboratoire : GSK Vaccines
DisponibleVaccin contre les papillomavirus humains à base de VLP (Virus Like Particles ou pseudo particules virales), bivalent (types 16 et 18), recombinant, adsorbé
Après avoir envisagé son arrêt, le laboratoire GSK a décidé de maintenir la commercialisation de ce vaccin pour conserver une alternative à disposition en France. Pour rappel et d’après le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales en vigueur : « Toute nouvelle vaccination doit être initiée avec le vaccin Gardasil 9®. Les vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec le Cervarix® doit être menée à son terme avec le même vaccin ». Mise à jour du 23 mai 2023 : "Nature et contenu de l’emballage extérieur" et "Instructions d’utilisation de la seringue préremplie".
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GARDASIL 9
Laboratoire : Merck Sharp & Dohme/IAVI
DisponibleVaccin contre les papillomavirus humains à base de VLP (Virus Like Particles ou pseudo particules virales), nonavalent (types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58), recombinant, adsorbé
Une campagne de vaccination des collégiens en 5e se déroulera à l'automne 2023. Ce vaccin est recommandé depuis décembre 2019 pour tous les garçons de 11 à 19 ans inclus. Les données de stabilité montrent que les composants du vaccin sont stables jusqu'à 96 heures quand le vaccin est conservé à des températures entre 8 °C et 40 °C ou jusqu’à 72 heures quand le vaccin est conservé à des températures entre 0 °C et 2 °C. A l'issue de cette période Gardasil 9 doit être utilisé ou jeté. Ces données sont destinées uniquement à orienter les professionnels de santé dans le cas d’une excursion temporaire de température.
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