En Australie, en Nouvelle-Galles du Sud les communautés locales le long de la rivière Murray sont encouragées à prendre des mesures pour se protéger contre les piqûres de moustiques en raison de la présence du virus de l'encéphalite japonaise (EJ) qui a survécu à l'hiver dans la région.
Selon la New South Wales Health la détection de l'EJ chez les porcs dans la région a été réalisée dans le cadre d'un plan de surveillance du virus transmis par les moustiques.
Jusqu'à présent, aucun cas d'EJ n'a été détecté chez les résidents de la Nouvelle-Galles du Sud.
Rappels sur l'encéphalite japonaise :
L'encéphalite japonaise est due à un virus (JEV, Japanese encephalitis virus) de la famille des Flaviviridae. Il est transmis par des moustiques du genre Culex qui se reproduisent plus particulièrement dans les rizières inondées. Le virus circule chez les oiseaux et les porcs. Le moustique vecteur a son pic d'activité au crépuscule et à l'aube et reste actif toute la nuit.
La plupart des infections par le virus de l'encéphalite japonaise sont bénignes (fièvre et céphalées) ou sans symptômes apparents, mais environ une infection sur 250 entraîne une maladie grave caractérisée par l'apparition brusque d'une forte fièvre, de maux de tête, une raideur de la nuque, une désorientation, un coma, des crises convulsives, une paralysie pouvant entraîner le décès.
La maladie est peu fréquente chez le voyageur. La prévention de l'encéphalite japonaise repose sur la stratégie suivante.
1. Le respect des mesures individuelles de protection contre les piqûres de moustiques :
2. La vaccination contre l'encéphalite japonaise :
Ses indications ont été précisées dans un avis du Haut Conseil de la santé publique du 20 décembre 2013 et concernent :
Le schéma vaccinal consiste à administrer deux doses vaccinales de 0,5 mL à 28 jours d'intervalle chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de l'âge de 3 ans. Pour les enfants âgés de 2 mois à moins de 3 ans, on administre deux demi-doses (0,25 mL) à 28 jours d'intervalle. Il est maintenant possible, chez l'adulte âgé de 18 à 65 ans, d'effectuer un schéma accéléré en deux doses administrées à 7 jours d'intervalle. Le schéma d'administration de dose(s) de rappel est fonction de la persistance de l'exposition au risque et de l'âge du patient.
Source : New South Wales Health.