Un décès dû à la fièvre jaune est signalé en Guinée Médecine des voyages

Publié le 21 jan. 2023 à 18h58

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, le 20 novembre 2022, un cas suspect de fièvre jaune a été signalé dans le district sanitaire de la préfecture de Dabola, région de Région de Faranah, en Guinée. Il s'agit d'un enfant de 9 ans qui est décédé et dont le statut vaccinal vis-à-vis de la fièvre jaune est inconnu.

L'échantillon prélevé le 22 novembre 2022 s'est révélé positif au test ELISA (Enzyme-linked immunosorbent assay) et à la réaction en chaîne par polymérase (PCR) en Guinée (Conakry) le 2 décembre 2022. Un test de confirmation a été effectué au laboratoire de l'Institut Pasteur de Dakar le 4 janvier 2023 et les résultats du test ELISA et de la PCR reçus par le ministère de la Santé le 6 janvier 2023 ont confirmé l'infection par la fièvre jaune.

Il n'existe aucun médicament pour traiter ou guérir la fièvre jaune. Pour éviter de contracter la fièvre jaune, la vaccination est obligatoire pour entrer dans les pays à risque et il est recommandé d'utiliser un insectifuge, de porter des chemises à manches longues et des pantalons longs imprégnés d'insectifuges.

Source : Outbreak News Today.