En Inde, au moins 5 étudiantes de l'auberge Purubai Kanyashram dans le district de Balasore, Etat d'Orissa ont a été testés positifs pour l'encéphalite japonaise 2 jours après avoir été admis dans un hôpital public pour fièvre, maux de tête et vomissements. Le 18 février 2023, un élève de la classe 10 est décédé à l'hôpital du quartier général du district de Balasore un jour après son admission.
Pendant ce temps, 25 autres étudiantes de l'auberge qui avaient des symptômes similaires ont été testés négatifs pour le virus, cependant, ils sont surveillés de près.
Le mode de contamination de ces patients n'est pas connu, une enquête est en cours.
Rappels sur l'encéphalite japonaise :
L'encéphalite japonaise est due à un virus (JEV, Japanese encephalitis virus) de la famille des Flaviviridae. Il est transmis par des moustiques du genre Culex qui se reproduisent plus particulièrement dans les rizières inondées. Le virus circule chez les oiseaux et les porcs. Le moustique vecteur a son pic d'activité au crépuscule et à l'aube et reste actif toute la nuit.
La plupart des infections par le virus de l'encéphalite japonaise sont bénignes (fièvre et céphalées) ou sans symptômes apparents, mais environ une infection sur 250 entraîne une maladie grave caractérisée par l'apparition brusque d'une forte fièvre, de maux de tête, une raideur de la nuque, une désorientation, un coma, des crises convulsives, une paralysie pouvant entraîner le décès.
La maladie est peu fréquente chez le voyageur. La prévention de l'encéphalite japonaise repose sur la stratégie suivante.
1. Le respect des mesures individuelles de protection contre les piqûres de moustiques :
2. La vaccination contre l'encéphalite japonaise :
Ses indications ont été précisées dans un avis du Haut Conseil de la santé publique du 20 décembre 2013 et concernent :
Le schéma vaccinal consiste à administrer deux doses vaccinales de 0,5 mL à 28 jours d'intervalle chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de l'âge de 3 ans. Pour les enfants âgés de 2 mois à moins de 3 ans, on administre deux demi-doses (0,25 mL) à 28 jours d'intervalle. Il est maintenant possible, chez l'adulte âgé de 18 à 65 ans, d'effectuer un schéma accéléré en deux doses administrées à 7 jours d'intervalle. Le schéma d'administration de dose(s) de rappel est fonction de la persistance de l'exposition au risque et de l'âge du patient.
Source : ProMED.