Les Philippines signalent plus de 70 décès dus à la rage depuis le début de l'année

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Depuis le début de l'année et jusqu'au 18 mars, les Philippines ont signalé 73 cas de rage humaine et de décès, soit une légère augmentation par rapport à l'année dernière à la même période (69).

Le mois dernier était le mois de la sensibilisation à la rage aux Philippines et les autorités ont rappelé au public de faire vacciner les animaux de compagnie et de consulter immédiatement un médecin en cas de morsure d'animal afin de prévenir les infections, les blessures et les décès liés à la rage.

Conseils aux voyageurs :

La rage est une maladie d'origine virale. Le virus de la rage est présent dans la salive des animaux infectés. La transmission survient par contact direct avec la salive d'un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d'une muqueuse. Plusieurs animaux peuvent transmettre la rage, mais la très grande majorité des cas de rage humaine sont d'origine canine.

En cas d'exposition à un animal suspect (morsure, griffure, léchage) :

  • en urgence nettoyer toutes les plaies (eau et savon pendant 15 min) puis assurer une antisepsie soigneuse (un contrôle de l'immunité antitétanique est également recommandé suite à une morsure ainsi qu'une antibioprophylaxie dans certains cas) ;
  • le plus rapidement possible, il faut consulter un médecin afin d'évaluer le risque de rage et de mettre en route si besoin une prophylaxie post-exposition qui comprend une vaccination, accompagnée d'immunoglobulines antirabiques humaines pour les expositions les plus sévères.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux) en zone à risque vis à vis de la rage. La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement post-exposition , qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Source : Outbreak News Today