En Guyane, le nombre de cas de dengue s'accroit

En Guyane, au 2 juillet 2023, le département compte 207 cas biologiquement confirmés de dengue depuis le début de l’année 2023. Le nombre de cas biologiquement confirmés est en augmentation depuis quatre semaines consécutives, avec 51 cas confirmés en S26 (43 en S25). Parmi les 206 cas dont la commune de résidence est localisée en Guyane, 74% sont localisés sur la commune de Kourou, les autres cas étant recensés sur le Littoral Ouest (21 cas), sur l’Ile de Cayenne (18 cas), dans les communes des Savanes hors Kourou (7 cas) et sur le Maroni (6 cas).

À Saint-Laurent du Maroni, 1 foyer épidémique est actif depuis début juin (S22) et à Matoury 1 foyer épidémique est actif depuis fin juin (S26).

Dans le secteur des Savanes, la circulation du virus de la dengue s'intensifie, la commune de Kourou concentrant quasiment l'ensemble des cas.

• Le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue est en augmentation depuis mi-avril (S16). Cette augmentation s’est accélérée début juin (S23) atteignant des niveaux épidémiques.
• La hausse du nombre de cas biologiquement confirmés s’est poursuivie au cours des deux dernières semaines avec 34 et 45 cas recensés respectivement en S25 et S26, 96% des cas confirmés répertoriés dans le secteur des Savanes, résidant sur la commune de Kourou où la dengue circule désormais activement sur l’ensemble de la commune.
• Une augmentation des passages aux urgences du CH de Kourou est constatée depuis début juin (S22), atteignant des niveaux comparables à ceux observés au cours de la dernière épidémie.
• Parmi les cas confirmés sur le secteur des Savanes ayant bénéficié d’une recherche de sérotype (n=152), 96% étaient de sérotype DEN-3 et 4% de sérotype DEN-1.

La dengue, le chikungunya et le Zika sont des arboviroses transmises par le moustique Aedes aegypti qui représente une menace constante en Guyane. Pour le voyageur, la prévention repose sur l'application des mesures de protection personnelle anti-vectorielle :

• port de vêtements amples, couvrants et légers ;
• application de répulsifs cutanés sur les parties du corps non couvertes ;
• utilisation d'une moustiquaire imprégnée d’insecticide pour lit.

Source : Agence Régionale de Santé de Guyane