Cas mortel de fièvre hémorragique de Crimée-Congo dans le Sultanat d'Oman

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Selon le Ministère de la santé du Sultanat d'Oman, une femme expatriée est décédée d'une infection due au virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (Crimean-Congo Hemorrhagic fever, CCHF) à l'hôpital Al Buraimi où elle avait été admise le 18 janvier 2012.

Le virus CCHF, un Nairovirus de la famille des Bunyaviridae, est particulièrement fréquent dans le sud de l'Europe (Balkans), en Turquie, dans le sud de la Russie ainsi que dans plusieurs pays du Moyen-Orient, d'Afrique subsaharienne ou dans l'ouest de la Chine. Il est responsable d'une zoonosetransmise par les tiques etaffectant les animaux domestiques et les animaux sauvages. Chez l'homme, l'infection est le plus souvent peu ou pas symptomatique, mais elle peut être responsable d'une fièvre hémorragique avec une létalité (proportion de décès parmi les malades) proche de 30 %.

Pour éviter cette maladie, il faut éviter les morsures de tiques (vêtements couvrants imprégnés d'insecticide). Après une sortie en milieu rural, il faut procéder à une inspection cutanée et enlever de manière appropriée toute tique accrochée à la peau.

Source : Promed.

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