Le Kenya signale 1 378 cas de leishmaniose viscérale depuis le début de l'année
À la semaine épidémiologique (SE) 22 (se terminant le 1er juin 2025), le Kenya avait signalé un total cumulé de 1 378 cas de leishmaniose viscérale. Parmi ces cas, 1 069 (79,5 %) ont été confirmés en laboratoire et 46 ont été associés à des décès (3,3 %). Au cours de la semaine 22, 10 nouveaux cas ont été enregistrés dans le comté de Mandera.
Au total, des cas ont été signalés dans les comtés de Wajir (957 cas, 38 décès), Marsabit (347 cas, 5 décès), Mandera (65 cas, 1 décès) et Samburu (9 cas, 2 décès). Le comté de Wajir représentait 69,4% (n=957) du nombre total de cas et 82,6% (n=38) de l'ensemble des décès signalés.
La courbe épidémique montre une tendance à la hausse à partir de la semaine 49 de 2024, un pic dans les semaines 7 à 10 de 2025, et un déclin régulier jusqu'à la semaine 21 de 2025.
Cette tendance suggère que le Kenya pourrait entrer dans une phase de réduction de la transmission, bien que des poussées localisées puissent persister, comme on l'a vu avec les nouveaux cas signalés dans le comté de Mandera. En outre, la diminution observée des cas doit être interprétée avec prudence, car elle pourrait ne pas indiquer une diminution absolue, mais plutôt refléter les retards de notification de certains comtés. Les enfants de moins de 5 ans constituent le groupe d'âge le plus touché, avec la charge de mortalité la plus élevée, suivis par les enfants âgés de 5 à 14 ans. Sur l'ensemble des cas signalés en 2025, 58,0 % (n = 201) sont des hommes et 42,0 % (n = 143) sont des femmes.