Au Timor Oriental, le risque posé par la rage est élevé au niveau national
Le 17 mai, les autorités sanitaires du Timor Oriental ont rapporté à l'Organisation mondiale de la santé un décès dû à la rage survenu dans la municipalité d'Ermera. La personne avait été mordue par un chien en mars 2025.
Entre mai et la mi-juin 2025, le pays a signalé quatre cas de rage dans les municipalités de Bobonaro (n=2), Ermera (n=1) et Oecusse (n=1). Tous les cas concernaient des exposés à des morsures de chien dans le mois précédent le début des symptômes.
Le premier chien infecté par la rage a été identifié en mars 2024. Depuis, 106 cas de rage animale, essentiellement chez des chiens, ont été rapportés et plus de 1 400 morsures ou griffures à l'origine de six décès. L'accès à la prophylaxie post-exposition est limité.
Oecusse est une exclave côtière dans la partie occidentale de l'île de Timor entourée par le territoire indonésien où la rage est endémique et où des cas humain de rage sont régulièrement signalés. Cependant un cas humain de rage a été signalé dans la municipalité d'Ermera qui est éloignée de la frontière avec l'Indonésie. La propagation de la rage dans les zones non frontalières révèle un problème de santé publique qui s'accroit.
La réponse est en cours et inclus la vaccination des chiens, la communication sur les risques, la formation des professionnels de santé sur la prise en charge post-exposition, une surveillance active et la mise à disposition de vaccins antirabiques et d'immunoglobulines.
Sur la base des informations actuellement disponibles, l'OMS estime que le risque posé par cet événement est élevé au niveau national, modéré au niveau régional et faible au niveau mondial.
Source : Organisation mondiale de la santé