Fièvre d'Oropouche : les CDC revoient leurs avis de santé aux voyageurs
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont mis à jour le 18 septembre leurs conseils aux voyageurs concernant la fièvre d'Oropouche. Afin d'alerter les voyageurs internationaux sur ce risque sanitaire, les CDC ont émis un avis de santé aux voyageurs de niveau 1 (Pratique des précautions habituelles) qui ne concerne plus que le Brésil Cuba, le Panama et le Pérou.
Quelles sont les recommandations faites aux voyageurs par les CDC ?
Les voyageurs se rendant dans les zones touchées doivent prendre des mesures pour se protéger des piqûres d'insectes pendant leur voyage afin de se protéger de l'infection. Ils doivent également se protéger des piqûres d'insectes pendant les trois semaines suivant leur voyage afin d'éviter toute transmission du virus à d'autres personnes à leur retour.
Les femmes enceintes doivent discuter de leur projet de voyage, des raisons de leur voyage, des mesures à prendre pour se protéger des piqûres d'insectes et des risques potentiels avec leur professionnel de santé.
Compte tenu du peu d'informations disponibles sur le risque de transmission sexuelle, notamment la présence du virus dans les sécrétions vaginales, les voyageurs et leurs partenaires inquiets d'une éventuelle transmission sexuelle du virus Oropouche peuvent envisager d'utiliser des préservatifs ou de s'abstenir de rapports sexuels pendant leur voyage et pendant les six semaines suivant leur retour.
Les voyageurs qui présentent une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des raideurs articulaires, des nausées, des vomissements, des frissons ou une photosensibilité pendant ou dans les deux semaines suivant leur voyage doivent :
- Consulter immédiatement un médecin et informer leur professionnel de santé de la date et du lieu de leur voyage. Apprenez comment consulter un médecin pendant un voyage.
- Éviter de prendre de l'aspirine ou d'autres anti-inflammatoire (par exemple, l'ibuprofène) en raison du risque de saignement. Le paracétamol est une option plus sûre.
- Continuer à se protéger des piqûres d'insectes pendant la première semaine de la maladie afin d'éviter toute propagation dans les zones où les moustiques ou les moucherons piqueurs sont actifs.
Les voyageurs présentant des symptômes ou ayant reçu un diagnostic d'Oropouche doivent consulter les recommandations de prévention supplémentaires concernant la transmission sexuelle et le don de sperme.