Voyages déconseillés au Yémen
La tenue des élections présidentielles du 23 février 2012, dans le cadre du plan de règlement de la crise politique de 2011, a amené les principaux acteurs politiques et militaires à l'origine des confrontations de l'année passée à cesser leurs affrontements. Cet apaisement, essentiellement perceptible à Sanaa et à Taëz, est contrebalancé par une recrudescence de l'insécurité liée à Al Qaïda et aux risques d'enlèvement par des tribus. Ces dernières évolutions conduisent à renouveler aux Français qui se trouveraient encore au Yémen la recommandation de quitter le pays et à ceux qui se proposent de s'y rendre, quel que soit l'objet de leur déplacement, de renoncer à leur projet ou de le différer.
Il est par ailleurs, vivement recommandé aux voyageurs d'éviter tout transit à Sanaa. Il est en effet fréquent, en période de crise, que la fermeture ponctuelle de l'aéroport ne permette pas des correspondances immédiates. Dans cette hypothèse, l'ambassade ne serait pas en mesure, du fait des complications de la situation locale, de porter assistance aux passagers éventuellement bloqués.
Les manifestations se font plus rares dans les grandes villes du centre (Ibb et Taëz) et du nord du pays (Sanaa). En revanche, les mouvements séparatistes et islamistes continuent à s'exprimer, parfois violemment à Aden. Cette dernière ville est en outre le cadre d'actions violentes, liées à certains assassinats de membres des forces de sécurité et à une recrudescence de la délinquance.
Les attaques de la part de membres d'Al Qaïda ou de groupes affiliés sont quasi-permanentes dans le sud et l'est du pays. Les accrochages liés à la question des Houthistes dans le nord sont également réguliers.
Source : Ministère français des affaires étrangères et européennes.