Le paludisme à Mayotte : points pratiques

medecinedesvoyages.net

L'incidence annuelle des cas de paludisme déclarés à l'agence régionale de santé océan indien, délégation de Mayotte, a fortement diminué ces dix dernières années : 746 cas en 2003, 97 en 2011, 45 durant les 5 premiers mois de l'année 2012. Dans plus de la moitié des cas, il s'agit de cas importés, essentiellement de la Grande Comore. Les cas autochtones (43 % en 2011) sont répartis sur l'ensemble de l'île. En 2011 comme en 2010, Mayotte ne figure pas parmi les 17 pays de contamination les plus fréquemment cités à l'origine des cas de paludisme d'importation en France métropolitaine (rapport d'activité du Centre national de référence du paludisme). Dans l'édition 2012 du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) portant sur les recommandations sanitaires pour les voyageurs (n° 20-21 du 29 mai 2012), Mayotte est classé en zone de chimiorésistance du groupe 3 (zones de prévalence élevée de chloroquinorésistance et de multirésistance) avec la remarque suivante : "pour un court séjour inférieur à 7 jours, la chimioprophylaxie n'est pas indispensable à condition de respecter scrupuleusement les règles de protection anti-moustiques".

Tout cela ne doit pas faire oublier aux voyageurs se rendant dans l'île aux parfums que le diagnostic du paludisme reste une urgence. Il est réalisable 24h sur 24 dans les 5 secteurs sanitaires du département au sein d'établissements publics de santé :

Grande Terre

  • Zone grand Mamoudzou : centre hospitalier de Mayotte (CHM).
  • Zone nord : hôpital intercommunal de DZOUMOGNE
  • Zone centre : hôpital intercommunal de KAHANI
  • Zone sud : hôpital intercommunal de CHIRONGUI

Petite terre

  • Hôpital intercommunal de DZAOUDZI

Source : MesVaccins.net.

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