Attention aux faux médicaments pour traiter le paludisme
Une jeune femme espagnole de 28 ans voyageant en Guinée Equatoriale sans prendre de médicament préventif contre le paludisme a contracté cette maladie. Comme son état de santé s'estaggravé malgré la prise de médicaments achetés dans une pharmacie locale (à base d'artesunate du Viêt Nam et de sulfadoxine/pyrimethamine), elle est rentrée en Espagne où elle a été hospitalisée pour unpaludisme sévère. Les examens ont démontré que le traitement anti-paludique qu'elle avait acheté en Afrique ne contenait pas de principe actif à base d'artesunate (l'autre composant n'a pas pu être testé).
On retrouve de plus en plus de médicaments qui sont «contrefaits» et on estime que jusqu'à un tiers des médicaments contre lepaludisme vendus dans le monde sont des substances sous-standard, c'est-à-dire contenant peu ou ne contenant pas du tout de principe actif. La vente de ces « faux médicaments » est particulièrement répandue en Asie du Sud et du Sud-Est et en Afrique sub-Saharienne. L'utilisation de ces médicaments est dangereuse pour la santé car ils ne sont pas assez efficaces. Ils contribuent aussi à l'augmentation des résistances du parasite contre les traitements.
Conséquences pour le voyageur : Emportez avec vous tous les médicaments nécessaires pour la durée de votre séjour. Dans les zones à haut risque de paludisme, il est nécessaire de prendre un médicament avant, pendant et après le voyage (chimio-prophylaxie).
Sources : Safetravel ; European Network for Tropical Medicine and Travel Health.