Hépatite E au Soudan du Sud
Depuis le début de 2013, on a signalé une augmentation des cas d'hépatite E au Soudan du Sud dans les camps de réfugiés du comté de Maban, dans l'état du Nil. Au 31 mars 2013, plus de 9 000 suspects cas et 163 décès ont été signalés chez les réfugiés, la majorité survenant dans l'état du Nil supérieur, à la frontière avec le Soudan. La plupart des cas ont été signalée dans le camp de Yusuf Batil qui accueille plus de 37 000 réfugiés, alors que le reste des cas ont été signalés dans les camps Jamam, Gendrassa et Doro. On a signalé des cas supplémentaires du camp Yida dans l'état de l'unité, qui accueille le plus grand nombre de réfugiés au Sud-Soudan.
Ce foyer a été attribué à l'entassement des populations dans les camps, ainsi que la détérioration continue de la situation de l'eau, l'assainissement et l'hygiène dans les camps de réfugiés. L'Organisation des Nations Unies (ONU), Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF et ONG tentent d'endiguer la flambée avec des mesures d'urgence.
L'hépatite E est une maladie virale transmise essentiellement par la consommation d'eau contaminée par des matières fécales, mais également par des aliments contaminés et, occasionnellement, par le biais de transmission interhumaine directe. Les femmes enceintes courent un risque plus élevé de complications de l'infection à virus de l'hépatite E.
Il n'existe aucun vaccin disponible pour prévenir l'hépatite E, et c'est pourquoi il est important que les voyageurs renforcent les mesures d'hygiène personnelle : consommation d'eau minérale en bouteille, éviter les salades et crudités, lavage fréquent des mains.
Source : National Travel Health Network and Centre.