Gestion des cas et prévention du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient : actualisation au 30 octobre 2013

A la demande de la Direction générale de la santé, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) vient d'actualiser les mesures à prendre devant la suspicion d'un cas d'infection due au coronavirus MERS-CoV, responsable du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient, et pour la gestion des sujets contacts de cas.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 144 cas d'infections par le MERS-CoV, dont 62 décès, ont été rapportés à la date du 24 octobre 2013.

Les cas confirmés d'infection à MERS-CoV

Dans son avis du 30 octobre 2013, le HCSP renouvelle le principe du maintien de l'hospitalisation des cas confirmés (détection positive du nouveau coronavirus MERS-CoV dans les échantillons biologiques) et l'intérêt de réaliser des prélèvements respiratoires profonds à visée diagnostique le plus tôt possible.

Personne asymptomatique contact d'un cas

S'agissant de personne contact asymptomatique, le HCSP indique qu'il n'est pas pertinent de réaliser des prélèvements, en l'absence de signes cliniques. Cependant, un suivi de cette personne, assuré par l'Agence régional de santé en lien avec l'Institut de veille sanitaire, doit être mis en place. Les modalités de ce suivi sont précisées dans l'avis.

Personne pauci-symptomatique contact d'un cas

Pour la prise en charge d'une personne pauci-symptomatique (c'est-à-dire avec des symptômes modérés), contact d'un cas confirmé, le HCSP recommande:

• une hospitalisation le temps nécessaire à l'investigation clinique ;
• le retour au domicile possible sans attendre les résultats des examens, sous certaines conditions précisées dans cet avis.

Source : Haut Conseil de la santé publique.