Géorgie - fièvre hémorragique de Crimée-Congo

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En Géorgie, à Tbilissi, le 16 Août, deux patients ont été hospitalisés pour fièvre hémorragique de Crimée-Congo. Pour deux autres patients le diagnostic biologique est en cours.

Le 8 août une femme de 53 avait été hospitalisée pour fièvre hémorragique de Crimée-Congo avec syndrome hémorragique.

Dix neuf cas sont répertoriés depuis le début de l'année 2014. On note une tendance à la hausse de l'incidence puisqu'en 2013, 13 cas ont été identifiés.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une arbovirose (maladie infectieuse virale transmise par un vecteur : la tique). L'évolution de cette maladie est variable, elle peut être sévère et se compliquer d'un syndrome hémorragique.

La transmission, à l'homme, du virus se fait par piqûre de tique (Hyaloma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

Pour éviter les piqûres de tiques :

  • Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
  • Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
  • Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
  • Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET à une concentration de 50 %. Cette concentration est contre indiquée chez la femme enceinte et l'enfant de moins de 12 ans.
  • En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la bruler ou d'appliquer diverses substances.

En cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : Promed.