Trois nouveaux cas de fièvre jaune importés d'Angola en Chine
En Chine après l'importation d'un premier cas de fièvre jaune de l'Angola (nouvelle du 14 mars 2016), selon des médias locaux d'autres cas seraient notifiés par les autorités chinoises.
Le 19 mars 2016 , la Commission municipale de la santé et de la planification familiale de Beijing a notifié deux nouveaux cas importés de fièvre jaune, quelques jours après la confirmation du premier cas importé à Beijing. Il s'agit de :
- Un patient, originaire de la province orientale du Fujian, qui présentait de la fièvre en Angola le 9 mars et qui a pris l'avion pour Beijing une semaine plus tard. Il a été confirmé comme infecté par le virus alors qu'il recherchait des conseils médicaux.
- L'autre patient, originaire de la province du Sichuan, a développé des symptômes le 11 mars en Angola et est arrivé le 17 mars à l'Aéroport international de Beijing. Il a été envoyé à l'hôpital après que des agents de quarantaine ont découvert son syndrome fébrile.
Le 21 mars 2016 , la Commission municipale de la santé et de la planification familiale de Beijing a notifié la découverte d'un quatrième cas de fièvre jaune importé.
Le malade, un homme de 50 ans originaire de la province orientale du Fujian, symptomatique le 6 mars, en Angola. Il a reçu des soins dans plusieurs hôpitaux locaux. Le 18 mars, il a informé le Bureau de l'inspection et de la quarantaine d'entrée et de sortie de Beijing de son arrivée. Testé positif à la fièvre jaune à l'Aéroport international de la capitale chinoise, il a été ensuite transporté à l'hôpital. Il serait dans un état clinique considéré comme grave.
Tous ces patients n'avaient pas été vaccinés avant le départ en Afrique.
La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique infecté du genre Aedes aegypti.
Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques et passent inaperçus, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases. La première associe les signes suivants : fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie. Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d'une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.
Le virus de la fièvre jaune est endémique dans certaines zones tropicales d'Afrique et d'Amérique centrale et australe. Le nombre des épidémies a augmenté depuis le début des années 80. D'autres pays sont considérés comme exposés au risque d'introduction de la fièvre jaune en raison de la présence du vecteur et de primates pouvant constituer des hôtes (y compris en Asie, où la fièvre jaune n'a jamais été signalée).
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable pour un séjour dans une zone endémique (régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud), même en l'absence d'obligation administrative. Le vaccin contre la fièvre jaune (ou vaccin amaril) est un vaccin à virus vivant atténué, disponible uniquement dans les centres agréés de vaccinations internationales.
Une injection de vaccin, valable à vie pour tous les pays appliquant les modifications du Règlement sanitaire international suite à la décision de l'Organisation mondiale de la santé de mars 2014.
Attention : dans certaines situations, le haut Conseil de la Santé Publique recommande l'administration d'une seconde dose de vaccin (femmes enceintes, enfants de moins de deux ans, personnes immunodéprimés et celles vivant avec le VIH).
La Vaccination doit être pratiquée au moins 10 jours avant le départ.
Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.
Source : Médias locaux.