Etats-Unis : des cas d’exposition humaine à la rage après contact avec des canidés et des félidés sont encore notifiés

medecinedesvoyages.net

Aux Etats-Unis, des cas d'exposition humaine à la rage sont encore notifiés dans plusieurs États.

  • En Virginie, une femme a été mordue à la main par un coyote dans son jardin. Elle a reçu un traitement vaccinal antirabique post-exposition.
  • En Pennsylvanie, selon les fonctionnaires de la santé un homme a été mordu par un renard en faisant du jogging sur la route US 129 près de Gillsville. Les propriétaires d'animaux sont invités à faire vacciner leurs animaux domestiques contre la rage.
  • Dans l'État de New York, un chat qui avait attaqué une femme et son chien le 13 juillet 2016 à Wheatfield a été testé positif pour la rage par le Niagara County Health Department. La femme, qui a subi de multiples morsures et griffures, est en cours un traitement post exposition associant l'injection d'immunoglobulines et une série de 4 injections de vaccin antirabique. Le chat est le premier cas positif de rage chez un animal domestique dans le comté depuis 2010. Le même jour ont été testés positifs pour la rage une chauve-souris et un raton laveur. Une personne résidant, dans le comté de Oneida, a été mordue par un chat enragé testé positif.
  • En Caroline du Sud une personne a été exposée à la rage après avoir ramassé un chaton errant le 21 juillet 2016 dans le comté de Spartanburg. Ce chat est le troisième animal du comté testé positif pour la rage en 2016. Il y a eu 63 cas confirmés de rage animale dans l'État depuis le début de l'année 2016.

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.