Venezuela: la chimioprophylaxie antipaludique désormais recommandée pour certaines régions
Au Venezuela, en raison du nombre très élevé de cas de paludisme cette année : plus de 180 000 cas recensés dont 80% dans l'État de Bolivar, les recommandations pour le paludisme ont été adaptées.
Désormais, en cas de séjour au sud de la rivière Orinoco, c'est-à-dire dans les États d'Amazonas, de Bolivar (y compris les parcs Jaua-Sarisarinama et Canaima, les Angel Falls, Sifontes) et de Delta Amacuro, une prophylaxie médicamenteuse contre le paludisme est recommandée.
Il n'y a pas de risque de paludisme à Caracas, La Asunción, Maracaibo. Pour le reste du pays protégez-vous contre les moustiques 24h/24 (la soirée et la nuit pour le paludisme, la journée et la soirée pour la dengue, le virus Zika et le chikungunya). Les conditions sanitaires se sont extrêmement dégradées au Venezuela et l'accès à des examens de laboratoire et à des médicaments semble limité dans de nombreuses régions.
Ces données épidémiologiques doivent faire rappeler aux voyageurs que les recommandations de prévention s'appuient toujours sur le triptyque :
- Protection personnelle antivectorielle.
- Une chimioprophylaxie adaptée.
- Information du voyageur sur l'importance du diagnostic en urgence d'une fièvre au retour d'une zone impaludée.
Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur le site Medecinedesvoyages.net qui prend en compte les nouvelles recommandations des autorités sanitaires françaises, des Centers for Disease Control and Prevention des Etat-Unis et de l'Organisation mondiale de la santé.
Source : Safetravel.